1 Un sas sanitaire à l’entrée des personnes
Le sas sanitaire constitue le point de passage unique pour toute personne entrant dans la zone d’élevage. Cet espace comprend à minima deux zones, préférentiellement trois zones : dans une première zone extérieure, on enlève les chaussures, les vêtements et les bijoux. Les consignes et les préconisations d’accès au sas sont affichées dans cette pièce. La personne passe ensuite dans une zone intermédiaire où il se douche ou bien se lave les mains. La troisième zone dite « intérieure » permet de mettre une tenue et des chaussures de l’élevage, ainsi que des gants et une charlotte pour les visiteurs.
Le sas peut être remplacé par un local sanitaire pour les sites d’exploitation disposant de plusieurs zones d’élevage réparties dans la zone professionnelle. Ce local est utilisé pour se doucher ou se laver les mains, et changer de tenue. Cependant, la personne est ensuite tenue de changer de chaussure avant d’entrer dans chaque zone d’élevage.
2 - Une quarantaine indépendante
Dans l‘arrêté biosécurité, la quarantaine est obligatoire et ses règles d’utilisation sont strictes. Elle doit être séparée des autres locaux d’élevage de l’exploitation, sans aucun contact direct ou indirect (combles, fosses…). Un changement de tenue et de chaussures s’impose à chaque visite. Dans ces conditions, le couloir d’accès peut être commun avec le reste de l’élevage s’il est nettoyé et désinfecté après chaque passage de reproducteurs livrés. Pour les éleveurs qui pratique l’autorenouvellement, la quarantaine n’est imposée que si les futurs reproducteurs sont engraissés sur un autre site d’exploitation, même si son statut sanitaire est identique avec le site d’élevage principal. Pour un autorenouvellement sur le site d’exploitation, elle n’est pas obligatoire.
3 - Quai d’embarquement et aire de stockage obligatoire
Le quai d’embarquement doit se situer dans la zone professionnelle de l’élevage, accessible au chauffeur sans qu’il ait à pénétrer dans la zone d’élevage. Son emplacement et le chemin d’accès doivent être signalés dès l’entrée de l’élevage. Le chauffeur dispose d’un point d’eau équipé d’un tuyau pour le lavage de ses mains et des bottes. L’aire de stockage est obligatoire, sauf pour les engraissements en bande unique fonctionnant en tout plein-tout vide. L’éleveur peut également s’en passer s’il est présent à chaque embarquement et qu’il pousse ses porcs jusqu’au quai sans que le chauffeur pénètre dans le bâtiment. «
Il ne faut pas qu’il y ait de contact entre le chauffeur et l’éleveur », précise Isabelle Corrégé. La procédure doit alors être décrite dans le plan de biosécurité.