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Quatre solutions pour stocker les céréales sèches

Que ce soit pour de petits ou de gros volumes, intégrés ou non à une fabrique d’aliment, il existe une palette de solutions à tous les prix pour stocker ses céréales.

Selon les volumes à stocker, les installations existantes, et le budget qu’on veut y consacrer, des solutions différentes existent pour stocker les céréales.
Selon les volumes à stocker, les installations existantes, et le budget qu’on veut y consacrer, des solutions différentes existent pour stocker les céréales.
© P. Cronenberger

l’occasion de deux Rallyfaf réalisés cet hiver par Porélia, les éleveurs du groupement finistérien ont pu découvrir quatre solutions de stockage adaptées à la plupart des cas de figures qui se présentent, selon les volumes à stocker, les installations existantes, et le budget qu’on veut y consacrer.
Les cellules ouvertes sous un hangar ont la préférence des éleveurs qui fabriquent la totalité de leurs aliments à la ferme. Généralement intégrées à une fabrique d’aliment, faciles à remplir et à vider, elles offrent une grande souplesse d’utilisation. Chez Roland Quintin, éleveur à Plonévez-Porzay dans le Finistère, les cinq cellules situées à proximité du cœur de la FAF permettent de stocker 1000 tonnes de céréales utilisées en complément d’un maïs humide.
Les cellules extérieures sont indiquées quand il n’y a plus de place couverte disponible, ou bien quand il faut créer rapidement de nouvelles capacités de stockage. Jeune éleveur installé en 2003 avec l’acquisition d’un post-sevrage-engraissement, Sébastien Brishoual a investi dans une fabrique d’aliment simplifiée, puis dans deux cellules extérieures pour stocker du blé et de l’orge qu’il valorise dans l’alimentation de ses animaux.



Entre 70 et 150 euros par tonne de céréales stockées

 


Le stockage à plat dans un hangar constitue la technique la plus simple à mettre en œuvre. Peu onéreux s’il valorise un bâtiment existant, il faut cependant bien concevoir le système de ventilation pour refroidir le tas. Du matériel de manutention sera également nécessaire pour la reprise et le transfert dans des cellules d’attente. Yann Le Roy, éleveur à Pont Aven dans le Finistère sud, utilise un hangar pour stocker à la fois son blé et son maïs humide dans des silos couloir, aux côtés de la fabrique d’aliment. Enfin, la cellule sécheuse sécurise le stockage en insufflant de l’air chaud tout en brassant le tas pour abaisser le taux d’humidité des céréales. Ce système est particulièrement indiqué dans les régions où la « fenêtre météo » de la récolte est courte, et quand l’éleveur n’a pas d’autre solution que de rentrer ses céréales à un taux d’humidité élevé.

 

La cellule sécheuse abaisse le taux d’humidité des céréales

 

Le coût annoncé varie entre 70 et 150 euros par tonne de céréales stockées. Un montant ramené à la tonne fortement dépendant de la taille de l’installation.
Des équipements supplémentaires sont parfois nécessaires (tracteur avec un godet ou téléscopique pour la reprise, transferts pneumatiques ou à vis, broyeur…). Ces investissements doivent être intégrés dans le coût de l’aliment reconstitué, au même titre que le temps de travail, l’énergie et la freinte. Mais que ce soit avec des complémentaires, ou bien dans le cadre d’une fabrique intégrale, la rentabilité du stockage à la ferme est souvent au rendez-vous.

Au sommaire du dossier :

p. 20  -  EARL Kergoncily à Plonévez-Porzay (29)
Cinq cellules de 200 tonnes sur venticône et sous  un hangar


p. 22  -  EARL Brishoual au Trévoux (29)
Deux cellules extérieures de 130 tonnes sur venticône


p. 23  -  EARL Le Roy à Pont-Aven (29)
350 tonnes en stockage à plat sous hangarp.

24  -  Maïs, céréales à paille ou colza
Une cellule sécheuse venue du continent américain

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