Peu d’infections urinaires chez les truies
[Journées de la Recherche Porcine] Malgré une baisse de l’utilisation d’antibiotiques à visée urinaire en élevage depuis plusieurs années, le nombre d’urines « suspectes » n’a pas augmenté, selon une étude terrain réalisée par le cabinet vétérinaire Chêne Vert conseil.
[Journées de la Recherche Porcine] Malgré une baisse de l’utilisation d’antibiotiques à visée urinaire en élevage depuis plusieurs années, le nombre d’urines « suspectes » n’a pas augmenté, selon une étude terrain réalisée par le cabinet vétérinaire Chêne Vert conseil.
Cette étude significative a été réalisée sur un échantillon de 1 220 truies de 29 élevages dont l’urine a été prélevée le matin. 10% d'entre elles sont positives au test nitrite, 22% sont troubles et 8% sont à la fois positives au test nitrite et troubles. Les truies de rang supérieur ou égal à cinq et celle qui étaient en lactation ont une prévalence d’urines positives au test nitrite la plus élevée. Ces résultats sont identiques ou meilleurs que ceux d’études antérieures. Selon les auteurs de l’étude, l’augmentation de l’activité des truies liée à leur mise en groupe et une meilleure gestion de l’abreuvement et de l’alimentation pourraient expliquer ces bons résultats. En revanche, le pH urinaire moyen est de 7.52. Un niveau plutôt élevé, le pH alcalin étant reconnu comme un facteur de risque d’infection du tractus urinaire. Ce niveau pourrait s’expliquer par une évolution de la gestion de la balance électrolytique des aliments.