Le robot de lavage amène du confort aux salariés en élevage de porcs
À l’élevage de la Vallée Cavet à Plurien, le robot de lavage réalise la partie du lavage la plus pénible et répond bien à l’organisation rigoureuse liée à la conduite à la semaine.
À l’élevage de la Vallée Cavet à Plurien, le robot de lavage réalise la partie du lavage la plus pénible et répond bien à l’organisation rigoureuse liée à la conduite à la semaine.

À l’élevage de la Vallée Cavet à Plurien, le robot de lavage est devenu un outil du quotidien dont personne ne voudrait se passer, ni les deux associés Philippe et Inès Rouxel, père et fille, ni leurs sept salariés. Depuis son arrivée en octobre 2019, il lave quasiment toutes les salles de l’élevage de 800 truies naisseurs-engraisseurs, à l’exception de deux engraissements extérieurs. « Nous ne voulions pas transférer le robot d’un site à l’autre, pour des raisons sanitaires », précise Inès Rouxel. L’objectif de l’automate est avant tout de réduire la pénibilité du lavage et d’améliorer le confort de travail des salariés. Pour Inès, l’enjeu était aussi de faire face aux difficultés croissantes à recruter en élevage de porcs. « Entre deux offres d’emploi équivalentes, la présence d’un robot de lavage peut faire la différence. »
Un seul laveur au lieu de deux
Les éleveurs ont opté pour le modèle Procleaner X100 de Washpower importé en France par l’entreprise ID1port. Il est alimenté par une double pompe haute pression, ce qui permet de faire fonctionner simultanément les deux bras du robot pour laver les deux côtés du couloir en un seul passage. « On voulait un robot qui ait suffisamment de débit et de vitesse de lavage. Il devait s’adapter à notre organisation de travail, et pas l’inverse. »

L’élevage, conduit à la semaine, est géré selon un calendrier très précis. Chaque salle est lavée juste après avoir été vidée. Le robot enchaîne les lavages à un rythme soutenu : 500 places de post-sevrage le lundi, une salle de maternité de 36 places le mercredi, 500 places d’engraissement le jeudi et une salle pour cochettes par semaine (quarantaine, salle de verraterie ou gestante de 100 places, lavée en deux heures la nuit). Cela représente environ 90 heures de fonctionnement hebdomadaire. « Exigeants sur la maîtrise sanitaire et la qualité du nettoyage, nous souhaitions garder la main sur la finition. La mission du robot est de réaliser la première partie du lavage, celle qui est la plus pénible. » Il réalise au moins 50 % du lavage. Au lieu de deux personnes auparavant, le lavage ne mobilise désormais qu’une seule personne. Son organisation est coordonnée avec le robot. Elle soigne la finition, s’occupe du prétrempage avec la lance manuelle, du lavage des préfosses, des deux passages successifs de détergents en post-sevrage et en maternité.
Simple à programmer et à utiliser

Des adaptations mineures dans les salles

Désormais, Inès Rouxel ne se voit plus concevoir un bâtiment d’élevage sans se poser la question de sa facilité à être nettoyé par un robot.
En chiffres
Élevage de la Vallée Cavet à Plurien (22)
Avis d’expert : Jean-Pierre Paisant, cogérant d’ID1port
« Le Procleaner X100 est facile à utiliser »
