Le phénotype d’une truie évolue peu durant sa carrière
La firme-service Provimi a étudié la relation entre l’état corporel de la truie (épaisseurs de muscle et de lard dorsal, poids vif) et ses performances au cours de sa carrière, à partir du suivi de 653 truies sur six ans d’un même élevage.
La firme-service Provimi a étudié la relation entre l’état corporel de la truie (épaisseurs de muscle et de lard dorsal, poids vif) et ses performances au cours de sa carrière, à partir du suivi de 653 truies sur six ans d’un même élevage.
L'étude de Provimi confirme que le phénotype de la truie observé à la mise bas influence les performances de lactation. Les truies avec la prolificité la plus importante sont celles des phénotypes « légère » et « grasse » tandis que les truies avec poids de porcelets au sevrage le plus important sont celles du phénotype « lourde ». Ce suivi sur plusieurs cycles a mis en évidence que l’état corporel à la première mise bas conditionnait l’état corporel de la truie sur sa carrière et son profil de performances. Ces paramètres sont en effet relativement stables dans le temps, ce qui souligne l’importance de la préparation des cochettes.