Aller au contenu principal

Le cahier des charges européen du porc bio

La production de porc en filière biologique doit être conforme à un cahier des charges européen du porc bio.

Bâtiment sur paille avec une ouverture vers l'extérieur conformément au cahier des charges bio.
Bâtiment sur paille avec une ouverture vers l'extérieur conformément au cahier des charges bio.
© D. Poilvet

 

Origine des animaux

- Six mois de conversion pour les animaux, un an pour les parcours.
- Mixité bio/non-bio autorisée si espèces différentes. Bâtiments et terres clairement séparés
- Achat de reproducteurs non-bio : possible lors de la constitution du cheptel. ≤ 20 % du cheptel adulte pour le renouvellement. Achat de verrats non bio autorisé.
- Achat de porcelets en provenance d’élevages bio uniquement.

Retrouvez tous nos articles sur le porc bio ici 

Alimentation

- Au minimum 20 % de l’alimentation biologique provient de l’exploitation ou de la région.
- Dérogation pour 5 % maxi de matières premières non bio riches en protéines jusqu’au 31 décembre 2017.
- Facteurs de croissance et acides aminés de synthèse interdits
- Vitamines de synthèse autorisées.
- OGM et produits dérivés interdits.

Lire aussi : Ce qui change pour le porc bio avec le futur règlement européen


Soins vétérinaires

- Vaccins et antiparasitaires autorisés.
- Trois traitements allopathiques (antibiotiques) par an pour les reproducteurs. Un traitement maximum pour les porcs charcutiers.

Délais d’attente doublés.


Pratiques d’élevage

- IA autorisées.
- Coupe des queues et meulage des dents interdits.
- Castration physique autorisée à moins de 7 jours, sous anesthésie ou analgésique.
- Âge au sevrage : 40 jours minimum.
- Pas d’âge minimum à l’abattage.
- Obligation d’épandage des effluents bio sur des surfaces bio.
Contractualisation possible avec des tiers.


Bâtiments d’élevage

- Taille des ateliers non limitée.
- Obligation de libre accès à une aire d’exercice ayant trois côtés ouverts
- Caillebotis partiels autorisés sur 50 % de la surface intérieure, sauf pour les porcelets. Obligation d’une aire de couchage en dur avec litière (paille non-bio autorisée).

Voir aussi article Les filières bio s'organisent.

Les plus lus

<em class="placeholder">Guillaume Degoulet, SCEA des Sables (à gauche) et Sylvain Jouy, Agrial : &quot; Le Label rouge Opale m&#039;a permis de financer un nouvel engraissement lors de mon installation. &quot;</em>
« La montée en gamme m'a aidé à financer mon bâtiment de porc en engraissement »

Avec le Label rouge Opale, Guillaume Degoulet a orienté la production porcine de son exploitation vers une montée en gamme…

<em class="placeholder">Fabien Sabourin : « Le gain technico-économique global est estimé à 175 000 euros annuels, soit 23,30 euros par porc produit. »</em>
"J'ai investi dans un nouveau bâtiment de porc en engraissement pour une meilleure rentabilité"

La Scea Le Mignon se dote d’un nouvel engraissement de 2 556 places. Moderne et innovant, l’installation doit permettre…

<em class="placeholder">Florence Guého et Jérémy Mainguy, SARL de la ville Corvec : « La gestion des performances bande par bande nous permet d&#039;être hyper réactifs. »</em>
« Avec le suivi à la bande, nous chiffrons l’impact de nouvelles stratégies de notre atelier porc»
À la SARL de la Ville Corvec, le suivi à la bande proposé par Nutrifirm a permis aux éleveurs d’améliorer leurs performances…
<em class="placeholder">Valérie Courboulay, Ifip-Institut du porc</em>
Propositions de l'EFSA : le coût du bien-être animal estimé à 10 milliards d'euros pour la filière porcine 

Une étude de l’Ifip chiffre à plus de dix milliards d’euros pour la filière porcine française le coût des principales mesures…

Une maternité pour truies en liberté apportant du confort de travail

À l’EARL Le Lann à Cléden-Poher dans le Finistère, Mathis et Estelle Talec ont investi en 2024 dans une maternité neuve…

<em class="placeholder">Thierry Boulet, Porc Amor Évolution et Jean Jacques Breton, SCEA Kerroc’h : « Investir dans un post-sevrage pour améliorer la cohérence de l’élevage a permis de ...</em>
« J’ai renforcé la cohérence de mes bâtiments porcins pour produire plus à moins cher ».

À la SCEA de Kerroc’h, le nombre de kilos produits a progressé d’un tiers et le prix de revient a baissé de 0,16 euro le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)