Evel’up fourmille de projets
Le numéro deux français des coopératives porcines a invité le 11 janvier dernier l’ensemble de ses partenaires à faire le point sur la fusion mais aussi et surtout sur les projets qui l’animent.
Le numéro deux français des coopératives porcines a invité le 11 janvier dernier l’ensemble de ses partenaires à faire le point sur la fusion mais aussi et surtout sur les projets qui l’animent.
Evel’up désormais sur les rails, place aux projets ! "Le prix de revient reste le facteur numéro 1 de réussite, indique Philippe Bizien, son président délégué. Si la coopérative surveille le prix des matières premières, elle est aussi attentive aux capacités techniques des éleveurs à les valoriser. "Avec la fièvre porcine africaine, biosécurité et conditions d’élevage sont aussi au cœur de nos préoccupations", affirme-t-il, qui veut aussi pouvoir répondre à toutes les demandes. Porc bio, engraissement sur paille… "il nous faut explorer tous les créneaux".
Moderniser les élevages
"Une partie des consommateurs est très attachée au lien animal-homme". Le service recherche et développement de la coopérative va donc plancher sur la bientraitance animale. "Il faut rassurer le consommateur et moderniser nos élevages". Toujours pour répondre aux attentes de la société, la démédication sera aussi au cœur de la recherche. "Ce sera aussi une façon de maintenir le niveau actuel de consommation", espère le président délégué, qui reconnaît une fracture entre production et consommation.
Relever le défi de la transmission
"Dans les 10 ans à venir, un tiers des volumes de production vont changer de main", calcule Philippe Bizien. "Autant dire que c’est demain". Evel’up entend tout mettre en œuvre pour relever le défi du renouvellement des générations. "Nous allons proposer des audits aux cédants. Et chercher des repreneurs du côté des écoles d’agriculture mais aussi chez les salariés d’élevage". Avec pour fil rouge, "des installations qui soient viables économiquement".
"On fait partie de la même famille". Avec l’ensemble de ses partenaires, Evel’up "souhaite tisser des liens équilibrés", mais sans exclusivité. "Nos adhérents sont des chefs d’entreprise et font leurs propres arbitrages".