Céréales
Peu d’évolution des cours, dans l’attente du rapport USDA
Les prix des céréales ont enregistré de faibles modifications sur le marché physique français, tiraillés entre les cours baissiers d’Euronext et haussiers du marché à terme à Chicago.
Les prix des céréales ont enregistré de faibles modifications sur le marché physique français, tiraillés entre les cours baissiers d’Euronext et haussiers du marché à terme à Chicago.
Période du 2 au 9 mars. Les cotations du blé tendre et du maïs sur les places hexagonales n’ont pratiquement pas bougé d’une semaine sur l’autre, les contrats céréaliers sur le marché à terme européen ayant perdu du terrain alors que leurs homologues à Chicago en ayant gagné, dans le même temps. Les prix du blé dur ont également stagné sur la période, alors que ceux de l’orge fourragère se sont légèrement dépréciés, en raison d’une moindre dynamique de la demande internationale.
Peu de nouvelles informations fondamentales significatives ont étayé cette semaine commerciale. Les opérateurs continuent de scruter l’état des cultures, les prévisions météo (notamment aux États-Unis, au Brésil et en Argentine), le manque des visibilités en raison de la situation sanitaire, les mouvements à l’exportation ou encore le niveau du dollar sans que l’une de ces raisons l’emporte. Les regards des acteurs des marchés attendaient la publication du nouveau rapport mensuel sur l’offre et la demande agricoles mondiales par l’USDA, à paraître le mardi 9 mars. Quelques observateurs s’attendaient à une petite baisse des chiffres de stocks de fin de campagne en maïs.
Les exportations hors UE ont repris pour les expéditions de blé français en février, grâce à l’Algérie (309 000 t) et au Maroc (138 000 t) notamment et, en dépit, d’une baisse de départs vers la Chine (68 000 t), selon Refinitiv. Les volumes envoyés hors UE et Royaume-Uni s’élèvent à 821 000 t en mars (le huitième de la campagne en cours) contre 561 000 t en janvier. Depuis le début de la campagne, la France aurait exporté 5 Mt hors UE et Royaume-Uni. D’après la même source, les exportations d’orge française auraient atteint 170 000 t vers la Chine en février. Au total, la France aurait expédié 152 000 t d’orge fourragère et 61 000 t d’orge brassicole hors UE en février, soit 1,14 Mt de grains, toutes variétés confondues.
De bonnes conditions de culture en France
Dans les champs, Céré’Obs juge les conditions de culture du blé tendre « bonnes à très bonnes » dans 88 % des cas en semaine 8 (contre 87 % la semaine précédente et 64 % l’an dernier à pareille époque). Les conditions de culture de l’orge d’hiver sont jugées « bonnes à très bonnes » dans 84 % des cas en semaine 8 (65 % en 2020). Les semis de printemps sont effectués à 50 % (33 % en 2020). Les conditions de culture du blé dur sont « bonnes à très bonnes » dans 88 % des cas en France en semaine 8 (67 % en 2020).