RACES DE FRANCE
Un plan pour consolider la génétique
RACES DE FRANCE
La fédération des organismes de sélection, Races de France, s’inquiète du devenir de la génétique dans la filière ovine et a décidé d’élaborer une stratégie.
Cinquante-sept races ovines sont affiliées à Races de France, fédération des organismes de sélection. La commission ovine, présidée par Jean- Luc Chauvel, éleveur en Haute-Loire, s’inquiète du devenir de la génétique dans la filière et a décidé d’élaborer un plan stratégique de génétique ovine lait et viande pour l’horizon 2020. Comment concilier les races qui ont un réel impact économique, au nombre d’une vingtaine, et les autres, tout en conservant une biodiversité sur le territoire ? La question a été posée lors de l’assemblée générale de Races de France en juin dernier à Fontannes (Haute- Loire).
« Le dispositif génétique ovin actuel est fragile, explique Jean-Luc Chauvel, les bases de sélection s’effritent, le financement est menacé. » France Génétique Elevage, interprofession génétique des ruminants, a entamé un travail pour remédier à ces difficultés et France-Agri- Mer a accordé en avril 2012 une enveloppe de 350 000 euros pour le plan stratégique de génétique ovine. Compte tenu du montant de l’enveloppe, la filière ovine s’est mise d’accord pour accompagner en priorité les éleveurs allaitants.
UN TRAVAIL DE TERRAIN
« Le cheptel de femelles doit être plus performant, les qualités maternelles sont à mettre en avant, et il faut améliorer l’homogénéité des carcasses » poursuit Jean-Luc Chauvel, conscient de la demande des opérateurs de l’aval sur ce dernier point, « ainsi que sur le nombre de kilos de viande produits par agneau ». Ce qui ramène au questionnement sur les races et au renforcement des bases de sélection.
La possibilité d’installer de jeunes éleveurs en sélection est au coeur de la réflexion. Mais l’image du sélectionneur doit pour cela être améliorée. Tout ceci nécessite un réel travail de terrain, un développement du conseil génétique en élevage et un renforcement de la diffusion. Le plan, tout en conservant l’innovation scientifique et technique, permettra d’associer les techniciens ovins des chambres d’agriculture et des organisations de producteurs pour un travail sur l’adhésion et le suivi génétique. Des bilans génétiques des exploitations pourront être réalisés. « La génétique doit contribuer à améliorer la productivité des élevages », espère Jean-Luc Chauvel.
« Le dispositif génétique ovin actuel est fragile, explique Jean-Luc Chauvel, les bases de sélection s’effritent, le financement est menacé. » France Génétique Elevage, interprofession génétique des ruminants, a entamé un travail pour remédier à ces difficultés et France-Agri- Mer a accordé en avril 2012 une enveloppe de 350 000 euros pour le plan stratégique de génétique ovine. Compte tenu du montant de l’enveloppe, la filière ovine s’est mise d’accord pour accompagner en priorité les éleveurs allaitants.
UN TRAVAIL DE TERRAIN
« Le cheptel de femelles doit être plus performant, les qualités maternelles sont à mettre en avant, et il faut améliorer l’homogénéité des carcasses » poursuit Jean-Luc Chauvel, conscient de la demande des opérateurs de l’aval sur ce dernier point, « ainsi que sur le nombre de kilos de viande produits par agneau ». Ce qui ramène au questionnement sur les races et au renforcement des bases de sélection.
La possibilité d’installer de jeunes éleveurs en sélection est au coeur de la réflexion. Mais l’image du sélectionneur doit pour cela être améliorée. Tout ceci nécessite un réel travail de terrain, un développement du conseil génétique en élevage et un renforcement de la diffusion. Le plan, tout en conservant l’innovation scientifique et technique, permettra d’associer les techniciens ovins des chambres d’agriculture et des organisations de producteurs pour un travail sur l’adhésion et le suivi génétique. Des bilans génétiques des exploitations pourront être réalisés. « La génétique doit contribuer à améliorer la productivité des élevages », espère Jean-Luc Chauvel.