Salon de l'Agriculture
Salon de l’agriculture 2025 : J-1 côté ovin
Le Salon de l’agriculture 2025 ouvre ses portes dans moins de 24 heures. Pourtant le parc des expositions de Porte de Versailles fourmille. Tout doit être prêt pour l’ouverture. Que se passe-t-il du côté des moutons ?
Le Salon de l’agriculture 2025 ouvre ses portes dans moins de 24 heures. Pourtant le parc des expositions de Porte de Versailles fourmille. Tout doit être prêt pour l’ouverture. Que se passe-t-il du côté des moutons ?

Les animaux, amenés par leurs éleveurs pour concourir et/ou représenter leur race, arrivent au Parc des Expositions de Porte de Versailles l’avant-veille ou la veille de l’ouverture du Salon de l’Agriculture.
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« A l’entrée, nos animaux doivent passer les contrôles sanitaires et d’identification. Sans papier en règle, ils n’entrent pas et retournent chez eux », appuie Hélène Buchet, de l’organisme de sélection (OS) Mouton Vendéen.
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Les éleveurs et techniciens d’OS vérifient déjà avant le départ que chaque mouton est bien identifié et que ses papiers sont en règle. Cependant, il peut toujours y avoir des surprises à l’arrivée à Paris.
Passage obligé par le commissaire
Tous les ovins présents au Salon international de l’Agriculture passent par la case « Commissaire aux ovins ». Postés autour d’un couloir de contention, chacun des commissaires a son rôle bien défini et les lots de béliers, antenais, brebis et agnelles se succèdent à bon rythme.
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Les documents sont demandés à l’éleveur et scrupuleusement vérifiés (bon de circulation, certificat sanitaire, identification) et chacun scrute les animaux, à la recherche d’éventuelles plaies, traces de teigne ou autre boiterie…
Toute observation de ce genre conduirait immanquablement l’animal a minima à une mise en quarantaine, voire à un renvoi sur son élevage d’origine.
Vigilance accrue sur le sanitaire
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« Nous sommes très vigilants sur le statut sanitaire, souligne Joël Rigal, commissaire principal ovin. Il y a d’une part le certificat concernant les maladies réglementées, comme la brucellose, le visna-maëdi, etc. établi par le vétérinaire sanitaire maximum 21 jours avant l’arrivée des animaux. Et d’autre part, les certificats concernant la FCO et la MHE. Ceux-ci doivent indiquer qu’une désinsectisation des animaux a été réalisée maximum 14 jours en amont et que des tests PCR ont été fait durant les huit derniers jours. »
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Ces certificats sont délivrés par les vétérinaires sanitaires référents des élevages et les GDS et sont visés par la DDPP de Paris à l’arrivée des animaux sur le salon.
Lorsque les ovins sont en règle, ils sont acheminés en chariot jusqu’à leurs cases, où ils resteront pour toute la durée du salon. « Il n’y a pas de rotation comme avec les bovins », compare Joël Rigal, qui officie pour son 43e salon. Les étudiants en licence ovine de La Cazotte (Aveyron) sont aux petits soins des moutons. Ils se chargent de leur transport au sein du salon, de les nourrir et de pailler les cases.
Des ovins bien présents malgré la FCO
La flambée de l’épidémie de fièvre catarrhale ovine ne semble pas avoir impacté la motivation des éleveurs pour le Salon de l’Agriculture. « Nous n’avons pas noté de baisse dans le nombre d’animaux présents, nous avons prévu autant de cases que l’an passé », stipule Etienne Cornu, d‘Inn’Ovin – Races de France.
Les ovins sont l’espèce animale la plus représentée au Salon de l’agriculture, avec 450 à 480 individus. Viennent ensuite les bovins et les porcins.
Chiffres clés
Le Salon de l’agriculture, c’est :
230 tonnes de paille
100 tonnes de foin
650 tonnes de fumier
620 bottes de copeaux
450 – 480 ovins selon les années
350 vaches laitières