Pourquoi participer à la bourse Nuffield ?

" La bourse Nuffield permet de découvrir l’agriculture internationale avec des producteurs du monde entier. En 2014, j’ai eu la chance d’obtenir une bourse de 20 000 euros financée par France Génétique Élevage. Cela m’a permis de visiter le Royaume-Uni, l’Australie, les Philippines, la Chine, le Canada, les USA et l’Argentine. Avec une soixantaine d’autres boursiers de différents pays, nous avons suivi des conférences sur l’agriculture mondiale. Pour ma part, en vue de ma future installation en brebis viande, j’ai réalisé une étude sur « l’approche comparative de différents systèmes d’élevage ovin viande dans le monde ». En scrutant notamment les filières ovines chinoise, néo-zélandaise et argentine, je me suis rendue compte qu’on a de la chance, en France, d’avoir une filière très dynamique qui promeut l’élevage ovin.
Parler anglais et se libérer au moins dix semaines
Les éleveurs français bénéficient d’un réseau de personnes-ressources que ce soit dans les chambres d’agriculture ou à l’Institut de l’Élevage. Le système néo-zélandais m’a aussi beaucoup séduit pour mon futur élevage. Je prévois ainsi de partir sur un système herbager en plein air intégral avec le moins d’interventions possibles sur les animaux. L’inscription pour la bourse Nuffield est facile. Il faut remplir un dossier puis présenter son parcours et son sujet d’étude lors d’un entretien. Pour être sélectionné, il faut montrer son dynamisme et l’intérêt de son sujet, être capable de bien parler anglais et pouvoir se libérer au moins 10 semaines sur deux ans. C’est un vrai challenge mais ça vaut le coup si on a la volonté d’entreprendre et l’envie de voir ailleurs."