Ovins : des achats chinois moins toniques
La demande chinoise pour la viande d'ovins était très forte depuis 2016, sous l’effet des campagnes de promotions des exportateurs océaniens, qui ont fait découvrir ce produit à la classe moyenne de certaines régions où cette viande n’est pas consommée traditionnellement. Le mouton a aussi profité du manque de protéines animales du pays, suite à la peste porcine. Les importations chinoises de viande ovine avaient ainsi bondi de plus de 23 % en 2019. Mais en 2020 FranceAgriMer estime qu’elles ont reculé de 5,1 %, malgré leur progression de 1,8 % sur les huit premiers mois de l’année. Elles ont en effet chuté au dernier trimestre (-20 à -30 % chaque mois), sous l’effet de plusieurs facteurs : méfiance envers les produits importés en pleine pandémie mondiale, baisse des disponibilités australiennes, tensions géopolitiques entre la Chine et l’Australie, reconstitution du cheptel porcin chinois...