Aller au contenu principal

Nouveau bâtiment d’engraissement à Insem’Ovin

La construction du nouveau bâtiment d’Insem’Ovin, inauguré le 16 mars dernier à Verneuil-sur-Vienne (87), est le signe du dynamisme génétique de la zone Ouest.

Ce bâtiment, conçu pour l’engraissement, facilite la circulation des agneaux vers la zone réservée à la pesée.  © A. Cheype
Ce bâtiment, conçu pour l’engraissement, facilite la circulation des agneaux vers la zone réservée à la pesée.
© A. Cheype

En plus de son activité liée à l’insémination, Insem’ovin contribue aux programmes de sélection des races bouchères Mouton Charollais et Mouton vendéens en participant au testage sur descendance des béliers. Après différentes locations de bâtiments pour regrouper les agneaux de testage, Insem’ovin s’est lancé dans la construction de son propre bâtiment d’engraissement, sur le site même du centre d’insémination, à proximité de Limoges. Le 16 mars 2016, une centaine de personnes, représentant des partenaires de la structure, a assisté à l’inauguration officielle du centre flambant neuf d’engraissement des agneaux de testage sur descendance. Avec ce bâtiment de près de 1 100 m², Insem’Ovin confirme son implication dans la génétique ovine.

La croissance des agneaux est au rendez-vous

Depuis 2002, les organismes de sélection Mouton Charollais et Mouton vendéen confient à Insem’Ovin leurs meilleurs béliers de station. Avant de les diffuser largement par insémination, Insem’Ovin et les organisations de producteurs du Centre Ouest produisent des agneaux à des fins de test. Cela permet de faire progresser la génétique des races et de vérifier que la production de ces béliers convient bien aux attentes sur les qualités bouchères de la filière. Dès décembre 2015, plus de 900 agneaux sont entrés dans cette nouvelle structure d’engraissement qui a pour vocation d’accueillir chaque année les descendants des futurs béliers disponibles à l’IA. Ce nouveau bâtiment, voulu fonctionnel et évolutif, permet d’optimiser et rationaliser le temps de travail des salariés, tout en améliorant les performances techniques des agneaux. Les premières croissances à l’engraissement observées dans ce bâtiment témoignent de la bonne ambiance du bâtiment et de sa bonne gestion : plus de 390 g/j de croissance pour les mâles et 300 g/j en moyenne pour les femelles entre l’entrée dans le bâtiment à 70 jours et l’abattage à 40 kg pour les mâles et 34 kg pour les femelles.

Les meilleurs béliers de cette série seront disponibles dès la saison d’IA 2016. Insem’Ovin reste le premier centre français d’inséminations en races bouchères, assurant en 2015 la commercialisation de 72 000 paillettes de semence ovine. Grâce à un réseau de 31 techniciens inséminateurs, Insem’Ovin diffuse la génétique de ses béliers de qualité vers 45 départements. "Ce nouveau bâtiment s’inscrit dans les projets d’avenir pour la filière et globalement pour la génétique, explique Guy-Gérard Merlande, éleveur ovin des Deux-Sèvres et président d’Insem’Ovin. La belle réussite de cette journée d’inauguration témoigne de l’attachement des acteurs de la grande région Ouest à la poursuite des investissements génétiques".

Les plus lus

Laura Chalendard, éleveuse ovin dans la Loire
« On n’a plus d’autre choix que d’abandonner, de renoncer à son rêve » - Des inégalités de genre encore omniprésentes dans le monde agricole
« Vous vous en sentez capable ? » : une question que les femmes en cours d’installation connaissent par cœur…
Vincent Bienfait
« Je gagne 2,6 Smic avec le système ovin pâturant que j’ai développé »
Éleveur multiplicateur de brebis Romane dans le Morbihan, Vincent Bienfait a mis en place un système très pâturant, encore peu…
Lauriane, étudiante en école d’ingénieurs à AgroParisTech
« Les violences sexuelles salissent le monde agricole »
À la campagne, l’anonymat n’existe pas. En raison de la promiscuité dans les zones rurales peu denses où « tout le monde se…
Le pâturage hivernal des brebis sur les prairies bovines fait partie des études en cours au sein du Ciirpo.
Le Ciirpo se projette dans l’avenir de la production ovine
En 2024, une trentaine d’études est en cours au Ciirpo. Et les projets ne manquent pas, entre l’adaptation au changement…
Pierre Stoffel avec son chien
« J’ai à cœur de maintenir la commercialisation en circuit court de mon élevage ovin ! »
Confiant, Pierre Stoffel, à peine 20 ans, vient tout juste de reprendre l’exploitation familiale en individuel, que son père a…
Albédomètre
Innover et tester pour les éleveurs ovins
Reconnu pour son impartialité, le Ciirpo expérimente de nouvelles techniques en production ovine avec des essais réalisés…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 93€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre