Empreinte carbone de l'agneau
Les nouveaux défis de l'industrie de la viande
Empreinte carbone de l'agneau
Le congrès mondial de la viande a permis aux Néo-Zélandais de présenter leur étude sur l'empreinte carbone de la viande d'agneau.
Environnement, sécurité alimentaire, bien-être animal, voilà les nouveaux défis des professionnels de la viande pour les prochaines décennies. L’impact environnemental de la viande a été l’un des sujets évoqués lors du congrès mondial organisé par Interbev et Inaporc en juin dernier, à Paris.
Les consommateurs semblent être de plus en plus sensibilisés à cette question et cela devient un argument de vente. Des enseignes de la grande distribution ont en effet récemment mis en place un étiquetage sur l’empreinte carbone de leurs produits, en particulier au Royaume-Uni et en France, comme chez Casino ou Picard surgelés. Chez ce dernier, le gigot d’agneau de Nouvelle- Zélande obtient la plus mauvaise note du magasin, agrémenté du commentaire « fort impact sur ma planète ». Le calcul de l’empreinte carbone de ces enseignes est remis en cause par les Néo-Zélandais dont Stewart Ledgard, chercheur chez AgResearch, qui a profité du congrès pour demander une harmonisation de la méthodologie et a présenté la sienne sur l’analyse du cycle de vie de la viande d’agneau, de la ferme au consommateur.
Pour la réaliser, il s’est appuyé sur un échantillon de 400 fermes. Dans son calcul, il prend en compte ce qui touche à l’exploitation, comme les engrais, la consommation d’énergie, le stockage du carbone dans les prairies, la fabrication des coproduits mais aussi l’énergie dépensée par les fourneaux du consommateur, en passant par la transformation et le transport de la viande.
La suite dans Pâtre août/septembre
Les consommateurs semblent être de plus en plus sensibilisés à cette question et cela devient un argument de vente. Des enseignes de la grande distribution ont en effet récemment mis en place un étiquetage sur l’empreinte carbone de leurs produits, en particulier au Royaume-Uni et en France, comme chez Casino ou Picard surgelés. Chez ce dernier, le gigot d’agneau de Nouvelle- Zélande obtient la plus mauvaise note du magasin, agrémenté du commentaire « fort impact sur ma planète ». Le calcul de l’empreinte carbone de ces enseignes est remis en cause par les Néo-Zélandais dont Stewart Ledgard, chercheur chez AgResearch, qui a profité du congrès pour demander une harmonisation de la méthodologie et a présenté la sienne sur l’analyse du cycle de vie de la viande d’agneau, de la ferme au consommateur.
Pour la réaliser, il s’est appuyé sur un échantillon de 400 fermes. Dans son calcul, il prend en compte ce qui touche à l’exploitation, comme les engrais, la consommation d’énergie, le stockage du carbone dans les prairies, la fabrication des coproduits mais aussi l’énergie dépensée par les fourneaux du consommateur, en passant par la transformation et le transport de la viande.
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