Les derniers résultats de recherche pour les systèmes pastoraux
Aléas climatiques, sylvopastoralisme et évaluation environnementale sont quelques-uns des thèmes abordés lors de la journée technique de la ferme expérimentale des Alpes-de-Haute-Provence.
"À la station expérimentale de Carmejane, on s’oriente vers des travaux de recherche pour mieux prendre en compte le renouvellement de la végétation, en fonction des aléas climatiques », explique Denis Gautier de l’Institut de l’élevage. Sécuriser l’alimentation du troupeau en maintenant l’état corporel des brebis pendant les séquences pastorales, est en effet l’une des préoccupations des éleveurs du grand Sud. Le 9 octobre, les responsables de la ferme, dans les Alpes-de-Haute-Provence, ont diffusé auprès des techniciens de la région les derniers résultats des essais menés à la station de recherche appliquée, qui compte 600 brebis préalpes.
TECHNIQUES SYLVOPASTORALES
Après une présentation en salle, la soixantaine de participants se sont déplacés dans les parcours et les bois environnants, pour en apprendre davantage sur le plan d’aménagement sylvopastoral en place à Carmejane. « C’est innovant, car il a été construit en commun accord avec la commune propriétaire, la ferme utilisatrice et le gestionnaire ONF », détaille Denis Gautier. L’attente des éleveurs a été prise en compte et les forestiers se sont montrés intéressés par des techniques qu’ils connaissaient peu. « Une éclaircie forte des bois est envisagée pour faire revenir la ressource pastorale, et permettre la circulation de la troupe ovine. »
IMPACT DU PASTORALISME SUR L’EFFET DE SERRE
De retour en bergerie, François Demarquet, directeur de l’exploitation, a détaillé les résultats de tests réalisés à Carmejane sur les produits antiseptiques utilisés avant la pose de boucles électroniques. « Les huiles essentielles, notamment le lavandin, se sont montrées efficaces, par rapport à de l’alcool, de la glycérine iodée, de la pommade cicatrisante », explique-t-il. D’autres points ont été abordés, comme le pâturage automnal des allaitantes (voir Pâtre 597, octobre 2012), la mortalité des agneaux, la cyclicité des agnelles, le poids des carcasses pour le label rouge agneau de Sisteron.
Un des thèmes futurs des expérimentations portera sur l’impact du pastoralisme sur l’environnement, avec le positionnement des systèmes pastoraux dans le bilan national des gaz à effet de serre (GES). « La productivité de nos troupeaux est faible, or le bilan GES est rapporté au kg de carcasse produit.On peut donc apparaître comme assez producteurs de GES, mais les surfaces valorisées étant très vastes la capacité de stockage est aussi plus importante. Le bilan montre qu’on se rapprocherait de l’équilibre », note François Demarquet.
TECHNIQUES SYLVOPASTORALES
Après une présentation en salle, la soixantaine de participants se sont déplacés dans les parcours et les bois environnants, pour en apprendre davantage sur le plan d’aménagement sylvopastoral en place à Carmejane. « C’est innovant, car il a été construit en commun accord avec la commune propriétaire, la ferme utilisatrice et le gestionnaire ONF », détaille Denis Gautier. L’attente des éleveurs a été prise en compte et les forestiers se sont montrés intéressés par des techniques qu’ils connaissaient peu. « Une éclaircie forte des bois est envisagée pour faire revenir la ressource pastorale, et permettre la circulation de la troupe ovine. »
IMPACT DU PASTORALISME SUR L’EFFET DE SERRE
De retour en bergerie, François Demarquet, directeur de l’exploitation, a détaillé les résultats de tests réalisés à Carmejane sur les produits antiseptiques utilisés avant la pose de boucles électroniques. « Les huiles essentielles, notamment le lavandin, se sont montrées efficaces, par rapport à de l’alcool, de la glycérine iodée, de la pommade cicatrisante », explique-t-il. D’autres points ont été abordés, comme le pâturage automnal des allaitantes (voir Pâtre 597, octobre 2012), la mortalité des agneaux, la cyclicité des agnelles, le poids des carcasses pour le label rouge agneau de Sisteron.
Un des thèmes futurs des expérimentations portera sur l’impact du pastoralisme sur l’environnement, avec le positionnement des systèmes pastoraux dans le bilan national des gaz à effet de serre (GES). « La productivité de nos troupeaux est faible, or le bilan GES est rapporté au kg de carcasse produit.On peut donc apparaître comme assez producteurs de GES, mais les surfaces valorisées étant très vastes la capacité de stockage est aussi plus importante. Le bilan montre qu’on se rapprocherait de l’équilibre », note François Demarquet.
Pour plus d’informations sur les résultats : www.idele.fr et www.digne-carmejane.educagri.fr