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Les brebis vides coûtent cher

Les brebis sans agneau doivent être la première cause de réforme.
Les brebis sans agneau doivent être la première cause de réforme.
© Ciirpo

« Une pénalisation de 10 euros de la marge brute »

Une brebis qui reste vide sur une campagne représente un manque à gagner entre 80 et 110 €(1) (en comptant l’agneau non vendu, les charges d’alimentation, l’aide ovine et la vente en réforme). Le nombre de femelles infertiles sur une année est assez faible, mais sans gestion stricte des réformes, leur nombre se cumule au fil des années. En six ans, il atteint facilement 10 % (calculs réalisés avec un taux de fertilité du troupeau de 91 %). La pénalisation de la marge brute est alors de 10 € par femelle présente.

La solution la plus efficace et la plus précoce pour repérer les brebis vides est le constat de gestation. Elles peuvent également être identifiées à la fin de l’agnelage mais l’intérêt économique est alors moindre.

Le suivi des brebis improductives ne prend pas beaucoup de temps par rapport au bénéfice économique. En se donnant toutes les chances à la mise en lutte d’avoir des brebis fertiles, en réformant ou en remettant en lutte les femelles vides après le constat de gestation si cela se justifie, le taux de brebis réformées pour cause d’improductivité n’est pas très important (inférieur à 5 %). Un logiciel de troupeau facilite l’analyse des données du carnet d’agnelage, le marquage visuel (peinture) permet de les repérer rapidement. Un taux de renouvellement de 20 % convient alors pour les remplacer ainsi que les mortes et les autres causes de réforme.

(1) calculs réalisés par Inosys Réseau d’élevage/Chambre d’agriculture de la Creuse

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