Prédation
VIDEO - Il doit faire face au loup pour protéger ses 1300 brebis dans les Alpes de Haute Provence
Julien, berger dans les Alpes de Haute Provence, témoigne des implications de la présence du loup sur son quotidien.
Julien, berger dans les Alpes de Haute Provence, témoigne des implications de la présence du loup sur son quotidien.
Julien est éleveur d'un troupeau de 1300 têtes. Pour lui, la prédation du loup est un traumatisme. Depuis qu'il fait face à des attaques, ce sont 300 de ses brebis qui ont été tuées. Il met en cause l'accroissement de la population lupine : la lutte contre le loup est une course effrénée. Les dispositifs doivent sans cesse être renouvelés, en quantité et en diversité, car les loups sont toujours plus nombreux et finissent toujours par s'adapter au terrain.
"Ce qu'on ne quantifie pas, c'est la coût de surveillance"
Pour protéger son troupeau, Julien s'est procuré une dizaine de chiens de protection. "Je ne voulais pas de chien du fait de cet environnement assez touristique [...] Ce sont des chiens assez imposant et si vous les laissez faire une bêtise, vous n'en êtes plus maître". Pour qu'il n'y ai pas d'accident, Julien doit surveiller de près sa meute et s'imposer leur chef.
Ce travail et le risque d'attaque font peser un poids lourd sur la charge mental des éleveurs. En plus d'altérer la rentabilité de leur exploitation, cela a également des conséquences néfastes sur leur bien être.