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L’effet mâle, un passage de phéromones

Pour réussir les luttes de printemps et de début d’été, il faut faire ovuler les brebis de races désaisonnées. Pour cela, l’effet bélier est tout indiqué.

L’effet bélier a pour objectif de déclencher les ovulations des brebis en lutte naturelle de printemps et de début d’été. En théorie, seules les femelles adultes de races dites désaisonnées y répondent. Lorsque les béliers sont introduits dans le lot de brebis, une partie d’entre elles ovule dans les jours qui suivent. Les phéromones dégagées par le mâle, qui agissent comme des messagers naturels entre le mâle et la femelle, sont responsables de ce phénomène.

Mais cette ovulation n’est pas accompagnée de chaleurs. Selon les brebis, il y a ensuite deux possibilités. Pour une partie des brebis, une seconde ovulation est induite 17 jours plus tard, cette fois associée à des chaleurs. Un premier pic de saillie a donc lieu 19 jours après l’introduction des béliers.

« Un coup de foudre entre une brebis et un bélier qui nécessite qu’ils aient été séparés »

Pour l’autre partie, une seconde ovulation est induite 6 jours plus tard, elle aussi non fécondante. Après 17 jours, une troisième ovulation suit, cette fois associée à des chaleurs. Un second pic de saillies a donc lieu autour du 25e jour après l’introduction des mâles.

C’est la raison pour laquelle trois cycles de lutte, soit 51 jours, ou bien deux cycles, soit 34 jours précédés de 14 jours avec un bélier vasectomisé, qui va induire les ovulations sans féconder les quelques brebis qui présentent des cycles, sont conseillés.

Pour en savoir plus, un film d’animation est à votre disposition sur idele.fr : « L’effet mâle, comment ça marche ? »

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