Le salon de l’agriculture 2022 se tiendra, les premières contraintes se dessinent
Gouvernement, organisateurs et agriculteurs ont affiché cette semaine leur forte volonté de voir se tenir le salon de l’agriculture 2022 après deux ans d’absence. Et ce malgré certaines contraintes sanitaires pour l’heure en vigueur.
Gouvernement, organisateurs et agriculteurs ont affiché cette semaine leur forte volonté de voir se tenir le salon de l’agriculture 2022 après deux ans d’absence. Et ce malgré certaines contraintes sanitaires pour l’heure en vigueur.
[Mise à jour le 14 février]
Les réunions qui se sont tenues en coulisse cette semaine ont confirmé que le salon de l’agriculture devrait bien se tenir du 26 février au 6 mars 2022. Selon nos informations, le plus gros salon de France et le plus gros salon agricole européen aurait obtenu tous les feux verts : politique, syndical (du conseil de l’agriculture français), du Ceneca et de Comexposium.
Et à moins que les règles sanitaires n’évoluent négativement d’ici là, le préfet de police de Paris devrait donner son autorisation pour la tenue de cette grande vitrine de l’agriculture française fin février.
Certes, le salon de l’agriculture 2022 annoncé comme le « salon des retrouvailles » par ses organisateurs ne se profile pas comme un salon habituel. Le comité interministériel qui s’est réuni cette semaine a rappelé les règles sanitaires actuellement en vigueur. Les règles imposées à la restauration-hôtellerie s’appliqueront au salon et notamment au hall des régions, à moins que d’ici là la situation sanitaire s’améliore. Deux contraintes principales pour le salon : l’interdiction de faire des dégustations debout et celle d’organiser des soirées dansantes.
C'est le prix à payer pour garder un évènement majeur pour les races, les éleveurs et les régions
Pour autant, du côté des agriculteurs on se réjouit de l’approche de ce grand évènement. « Il y aura quelques contraintes, elles peuvent évoluer favorablement et de toutes façons ce sera le salon des retrouvailles. C’est le prix à payer pour garder un évènement majeur pour les races, les éleveurs et les régions », confie Hugues Pichard, éleveur en Saône-et-Loire, président de l’OS Charolaises et de Races de France.
Les contraintes qui se profilent risquent-elles de décevoir les éleveurs pour qui le salon de l’agriculture est aussi un évènement très festif ? « Je ne le pense pas vu la réaction des éleveurs qui n’ont pas été sélectionnés » témoigne Hugues Pichard qui vient de passer sa journée à annoncer les résultats de la sélection au concours général agricole pour le Charolais. Les heureux élus à l’inverse disent leur fierté de pouvoir montrer leur travail dans la capitale.