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Le pastoralisme contraint par un chargement minimum

Les surfaces pastorales ligneuses devront supporter un chargement minimal de 0,2 UGB par hectare sans quoi elles seront exclues des aides directes.
Les surfaces pastorales ligneuses devront supporter un chargement minimal de 0,2 UGB par hectare sans quoi elles seront exclues des aides directes.
© B. Morel

Dans un communiqué de presse du 16 janvier, la Confédération paysanne se révolte contre la décision du ministre de l’Agriculture : les surfaces pastorales sur les territoires les plus difficiles devront respecter un chargement minimal de 0,2 UGB par hectare, sans quoi elles n’entreront plus dans le cadre des aides PAC. Le ministère stipule qu’en dessous de ce seuil, l’activité agricole serait insuffisante pour justifier des aides directes sur ces surfaces pastorales ligneuses.

« Depuis la rue de Varenne (siège du ministère de l’Agriculture, N.D.L.R.), ce seuil peut sembler très bas, mais dans certaines zones il est totalement inadapté aux réalités du terrain, que ce soit en garrigues méditerranéennes ou en montagne, par définition pas ou peu mécanisables et où le pâturage reste la meilleure valorisation possible », assène le syndicat paysan. Celui-ci craint la mise à la marge du pastoralisme paysan, avec des réformes toujours plus contraignantes selon lui. Il annonce que plusieurs centaines de fermes seraient impactées rien qu’en région Occitanie, sans compter les systèmes transhumants. Le pastoralisme en milieu ligneux joue un rôle important dans la lutte contre l’embroussaillement et la prévention des risques d’incendie.

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