Le lait de brebis, vecteur mondial de recherches
Le huitième symposium sur le lait autre que de vache, organisé par la fédération internationale du lait, a rassemblé des centaines de chercheurs à travers le monde pour faire un état des lieux des connaissances et travaux en cours.
L’évènement devait se tenir à Bruxelles au printemps 2020. Il a été reporté à l’automne pour finalement être entièrement digitalisé, à cause du contexte sanitaire mondial. La distance n’a pas freiné la motivation de la communauté internationale car ce sont plus de 200 chercheurs et acteurs des filières laitières qui ont participé aux trois jours de conférences, les 4, 5 et 6 novembre dernier organisées par la fédération internationale du lait (FIL-IDF). Cette biennale du lait non bovin (donc de petits ruminants, chamelles, ânesses et autres bufflonnes) permet aux scientifiques du monde entier d’échanger sur leurs travaux en cours et les études validées. De nombreux pays d’Europe, les États-Unis, les Émirats Arabes Unis, l’Océanie, le Kenya et le Maghreb étaient représentés par d’éminents chercheurs.
Bien que les petits ruminants ne représentent qu’une infime part de la production mondiale laitière, largement dominée par les bovins, ils sont de plus en plus plébiscités à travers le monde. Le cheptel ovin laitier mondial augmente en flèche. Ovins et caprins sont des productions créatrices d’emplois, s’inscrivant dans un cadre d’agriculture durable.Au cours des trois jours qu’a duré l’évènement, les différentes facettes de la production laitière ont été abordées à travers près de 40 interventions : génétique, environnement, santé et maladies animales, technologies laitières.
Bérenger Morel