Le lait de brebis fait vivre 3 400 personnes en Nouvelle-Aquitaine
![[tableau à refaire] © Agreste RICA](https://medias.reussir.fr/patre/styles/normal_size/azblob/2023-06/_RPA648_SINF_BL_NA_NIV2.JPG.webp?itok=_5DLHNGB)
Deuxième bassin d’élevage de brebis laitières en France, les Pyrénées-Atlantiques représentent près d'un tiers du cheptel national. Selon les chiffres d'Agreste parus en août dernier, le troupeau ovin laitier de Nouvelle-Aquitaine - à 98 % dans les Pyrénées-Atlantiques - a connu une forte baisse d’effectifs depuis les années 2000. Il semble toutefois se stabiliser depuis quatre ans, avec visiblement un regain d’intérêt pour cette production et un rajeunissement global des éleveurs. Malgré ces fluctuations du cheptel, la production laitière augmente depuis 2014 grâce au gain de productivité des brebis. La collecte concerne près de 1 200 éleveurs dans la région, pour un volume de lait avoisinant les 65 millions de litres en 2016. En tout, l'emploi lié aux ovins lait dans les élevages de Nouvelle-Aquitaine est estimé à environ 3 400 équivalents temps plein.
La majorité des éleveurs sont livreurs et les trois plus gros transformateurs régionaux sont la Fromagerie des Chaumes, Le Petit Basque et Istara. Les principaux produits commercialisés sont des fromages purs brebis à pâte pressée non cuite, de l’Ossau-Iraty et des produits laitiers bio. En 2015, plus de 4 000 tonnes d’Ossau-Iraty ont été produites dont 422 tonnes en production fermière. À 14 500 euros par unité de travail non salarié, les résultats économiques des élevages sont inférieurs à la moyenne nationale (19 300 euros). Cela s’explique par des troupeaux de taille réduite (258 brebis mères), une utilisation de race rustique moins productive et une valorisation de l’agneau inférieure à la moyenne nationale.