L’agneau français à l’écoute de ses consommateurs
Dans un contexte de diminution de la consommation de viande, l’agneau français ne baisse pas les bras. À l’écoute de ses consommateurs, la filière ovine communique sur les bienfaits de la viande d’agneau français avec de nouvelles références à l’appui.
Dans un contexte de diminution de la consommation de viande, l’agneau français ne baisse pas les bras. À l’écoute de ses consommateurs, la filière ovine communique sur les bienfaits de la viande d’agneau français avec de nouvelles références à l’appui.
Les habitudes de consommation changent et la viande d’agneau n’y fait pas exception. Avec 6 % des achats de viande des ménages, la filière ovine est à la recherche de nouveaux consommateurs. « Nous devons tenir compte des attentes sociétales tout en privilégiant les aspects économiques et ceux liés au travail de l’éleveur », souligne Patrick Soury, président du Groupement d’intérêt économique ovin du Centre-Ouest. C’est dans cet objectif qu’un travail (1) d’une envergure inédite à ce jour vient de s’achever. Au total, 582 consommateurs amateurs de viande d’agneau ont été interrogés à Nantes, Aix-en-Provence, Paris et en région parisienne. Six tests de dégustation de différentes catégories d’agneaux ont été organisés et 279 agneaux ont été évalués par des consommateurs. 30 distributeurs et bouchers artisanaux ou de grandes surfaces de différentes régions ont également été enquêtés.
Le goût et la tendreté
« Nous connaissons maintenant l’importance qu’accordent les consommateurs au goût bien particulier de la viande d’agneau, indique Isabelle Legrand de l’Institut de l’élevage en charge du projet. Ils apprécient également les viandes tendres même si une fois dans l’assiette, une certaine dureté est parfois évoquée par les amateurs d’agneaux ».
279 agneaux évalués par les consommateurs
Comme les autres viandes, celle d’agneau dispose d’atouts santé non négligeables et méconnues. L’analyse de 144 noix de côtes filets fournit de nouvelles informations sur les qualités nutritionnelles de l’agneau français. « Ces références faisaient défaut car celles disponibles ne portaient que sur huit agneaux. À l’évidence, elles ne pouvaient pas rendre compte de la diversité des modes de production de l’agneau français. Il était donc délicat de communiquer auprès du grand public sur les bienfaits de la viande d’agneau », témoigne Jérôme Normand spécialiste de la question à l’Institut de l’élevage. Dès cet automne, cela sera possible.
Pour en savoir plus, un film d’animation, des fiches techniques, des vidéos et des podcasts sont disponibles sur ecolagno.idele.fr.