Aller au contenu principal

L'accord de libre-échange UE-Chili augmente les quotas de viande ovine chilienne

La Fédération nationale ovine s’insurge de la signature d’un nouvel accord de libre-échange avec le Chili qui augmente les quotas d’importation de viande ovine.

Parlement européen
La FNO condamne fermement ces accords et ne veut plus être la variable d'ajustement.
© DR

Dans un communiqué de presse diffusé le 1er mars, la Fédération nationale ovine (FNO) dénonce le vote du Parlement européen signant un nouvel accord de libre-échange avec le Chili. Ce sont 4 000 tonnes de viande ovine et 2 000 tonnes de viande bovine supplémentaires que le Chili pourra exporter dans toute l’Union européenne, suite à l’accord voté le 26 février au Parlement européen. L’accord prévoit des droits de douane réduits sans clause de sauvegarde ni mesure miroir.

​​​​​​Interbev souligne qu’« en l’absence de clauses miroirs, ce nouvel accord permet aux agriculteurs chiliens de bénéficier d’avantages concurrentiels indiscutables », au niveau des normes sanitaires, environnementales, de bien-être animal et de traçabilité, largement plus souples que celles imposées par l’Union européenne.

La goutte d’eau pour la FNO

L’accord est passé tandis que le Salon de l’agriculture battait son plein. Un coup de Trafalgar indigeste pour la FNO. Cette augmentation s’ajoute aux quotas déjà en vigueur qui représentaient 164 345 tonnes en 2023, majoritairement alimentés par la Nouvelle-Zélande, l’Argentine, le Chili et l’Australie. Les récents accords de libre-échange représentent près de 20 % de hausse des quotas d’importation pour la viande ovine, auxquels il faut ajouter les importations en provenance du Royaume-Uni qui peut exporter sans limite dans l’Union européenne.

La FNO déplore la dualité des discours entre les promesses du gouvernement qui assure qu’il n’y aurait plus d’accord de libre-échange sans clause miroir, afin de « défendre le monde agricole contre les effets dangereux des traités de libre-échange qui sacrifient les agriculteurs », et les votes des députés européens en faveur de cet accord UE - Chili.

Les plus lus

Agneaux à l'engraissement en Afrique du Sud
De l’intérêt des levures dans la ration des brebis et des agneaux
Le fabricant de levures Lallemand présentait une série d’études confirmant l’intérêt de l’ajout de levures vivantes dans la…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
<em class="placeholder">Mathilde Poulet</em>
« Je travaille comme technico-commerciale avant de m’installer en élevage ovin »
Prendre son temps pour construire un projet viable et profiter de l’expérience du terrain en amont, voilà les objectifs de…
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis
« Nous devons nous réapproprier la mort de nos animaux »
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie…
Samuel Bulot, président de l’Institut de l’élevage.
« L’Institut de l’élevage doit venir dans les cours des fermes »
Samuel Bulot a été élu président de l’Institut de l’élevage le 13 juin. Éleveur laitier bio en Côte-d’Or, il mesure l’…
Ludovic Gilbert et Théo Haller
"Reprendre la ferme de papy, du rêve à la réalité"
Depuis son enfance, Théo Haller a rêvé de reprendre l’exploitation de son grand-père maternel décédé lorsqu’il avait dix ans,…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre