Transhumance
La transhumance, une pratique reconnue nationalement
La transhumance et les pratiques qui lui sont liées ont été reconnues le 2 juin comme faisant partie du patrimoine culturel et immatériel national.
La transhumance et les pratiques qui lui sont liées ont été reconnues le 2 juin comme faisant partie du patrimoine culturel et immatériel national.
C’est à l’unanimité que les membres du comité national du patrimoine ethnologique et immatériel, dépendant du ministère de la Culture, ont voté en faveur de l’inscription totale de la transhumance et des pratiques qui y sont liées au patrimoine français. Tous les territoires où le pastoralisme est encore présent se sont mobilisés pour réaliser le dossier et ainsi espérer redonner aux éleveurs et bergers une visibilité publique et une place dans les débats de société. Forte de cette nomination, la transhumance ne sera pas « mise sous cloche », comme le comité des races locales des massifs (Coram) le pointe dans un communiqué. Bien au contraire, elle devrait bénéficier d’un regain de dynamisme, à travers la valorisation et la promotion des pratiques vertueuses sociales et environnementales qui lui sont associées.
Les acteurs français de la transhumance ont ainsi gravit la première marche dans la procédure d’inscription de leurs pratiques sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco. A partir du 2 juin, le Coram et ses partenaires ont ainsi pu entrer dans la phase internationale du projet qui devrait aboutir, nous leur souhaitons, au dépôt du dossier de candidature en mars 2022. La France collabore donc avec l’Espagne, l’Albanie, Andorre, la Croatie, le Luxembourg, le Portugal et la Roumanie afin d’élargir la reconnaissance accordée aux transhumances italiennes, grecques et autrichiennes en décembre dernier.