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Importations françaises de viande ovine
La baisse d’offres sur les îles britanniques impacte les importations françaises

Le repli de la production britannique de viande ovine entraîne des importations en France plus faibles sur ce premier tiers de l’année 2024.

Graphique : Importations françaises de viande ovine ©GEB-Institut de l’élevage, d’après les Douanes françaises
Graphique : Importations françaises de viande ovine ©GEB-Institut de l’élevage, d’après les Douanes françaises

Sur les quatre premiers mois de 2024, les importations françaises de viande ovine étaient en repli de 5 % par rapport à 2023, soit un volume de 28 000 tonnes équivalent-carcasse (téc).

C’est 7 % de moins que sur la moyenne 2015-2019, avant le Brexit.

Les volumes en provenance d’Espagne et de Nouvelle-Zélande se redressent, de respectivement 8 % et 14 % par rapport à 2023 sur la période.

Au contraire, ceux d’origine irlandaise et britannique baissent franchement, soit -10 % pour les premiers et -9 % pour les seconds.

Ce recul des importations, associé à une production française de viande ovine elle aussi amoindrie (-6 % par rapport à 2023 sur quatre mois), provoque une baisse du disponible consommable en France de 6 %.

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