Aller au contenu principal

Financer son installation grâce aux dons

Très en vogue sur le net, le financement participatif permet à des petits projets de voir le jour. Miimosa est une plateforme entièrement dédiée à l’agriculture.

© Pâtre

Créé en 2014, le site internet de financement participatif a déjà soutenu plus de 1 400 projets agricoles. Les porteurs de projet peuvent choisir le type de collecte auprès des particuliers. Il s’agit soit de dons avec contrepartie, soit de prêt participatif. Dans ce cas-là, le porteur de projet emprunte avec des intérêts aux particuliers qui sont regroupés dans une banque d’épargne gérée par Miimosa. L’entreprise accompagne les projets du début à la fin. En effet, le porteur de projet reçoit un dossier de communication qui reprend les grands principes du lancement de projet, ainsi que des modèles de flyers qui peuvent être utilisés librement par le porteur.

S’entraîner à communiquer et créer son réseau

« Tout le monde n’a pas à l’esprit l’importance de la communication avant de se lancer dans un projet comme ça, avertit Justine Huber, responsable de projets à Miimosa. Le financement participatif, c’est un marathon de la communication. » En moyenne, un projet dure seulement quelques mois et Miimosa enregistre une réussite des projets à hauteur de 76 %. « L’objectif moyen des projets sur Miimosa est autour de 6 500 euros, mais cela peut aller de 1 000 à plus de 70 000 euros, détaille Justine Huber. La donation moyenne sur notre plateforme est de 95 euros, c’est bien plus que sur l’ensemble des sites de financement participatif. » À noter que ce type de financement est particulièrement intéressant pour une personne qui souhaite se tourner vers la vente directe, puisque d’une part cela l’entraîne à la communication et d’autre part, elle commence déjà à se créer son propre réseau. Si le porteur de projet se tourne vers le prêt participatif, « Miimosa effectue une analyse de risque sur l’exploitation afin de voir si le projet est viable, mais la relation de confiance est primordiale », rappelle la responsable de projet. L’entreprise demande simplement que les projets soient en accord avec les valeurs du site, à savoir le respect du bien-être animal, de l’environnement, etc.

Les plus lus

<em class="placeholder">Mathilde Poulet</em>
« Je travaille comme technico-commerciale avant de m’installer en élevage ovin »
Prendre son temps pour construire un projet viable et profiter de l’expérience du terrain en amont, voilà les objectifs de…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
<em class="placeholder">Christophe Holtzer et Éric Arnould</em>
« Je facilite la reprise de ma ferme ovine »
Dans les dix ans à venir, 61 % des éleveurs ovins prendront leur retraite. Face à ce constat alarmant, Éric Arnould a…
<em class="placeholder">Béliers Noire du Velay</em>
FCO : Des impacts à plus ou moins long terme sont à prévoir en matière de génétique
Pour Bertrand Bouffartigue, animateur de la section ovine à Races de France, l’enjeu est de recapitaliser les cheptels atteints…
<em class="placeholder">Agneau et brebis en bergerie</em>
L’appli Robustagno pour améliorer la survie des agneaux
La survie des agneaux se joue lors de plusieurs moments clés, dès la mise en lutte des brebis jusqu’à la mise bas. L’…
<em class="placeholder">Sana avec son bâton. </em>
La drôle d’estive de Sana, fille de bergère
Sana, 10 ans, partage le travail en montagne de Chloé, sa maman bergère. Elle raconte son quotidien sur les flancs du Chalvet et…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre