Aller au contenu principal

Enrubannage : un menu de « choix »

110 € : c’est le prix de la tonne de matière sèche d’un enrubannage de prairie temporaire de cinq ans, frais de mécanisation, d’intrants et de main d’œuvre inclus selon la chambre d'agriculture de la Creuse. © Ciirpo
110 € : c’est le prix de la tonne de matière sèche d’un enrubannage de prairie temporaire de cinq ans, frais de mécanisation, d’intrants et de main d’œuvre inclus selon la chambre d'agriculture de la Creuse.
© Ciirpo

Dans certains systèmes fourragers, l’enrubannage est une solution pour faire un maximum de stock au printemps. Il est bien sûr impératif de mettre en œuvre des qualités de récolte et de conservation irréprochables. Un aliment minéral et vitaminé contenant de la vitamine B1 est à privilégier lors de sa distribution.

« Choisir un minéral avec de la vitamine B1 »

Si les conditions de récolte et de conservation sont bonnes, 100 mg de vitamine B1 par kilo d’aliment minéral vitaminé suffisent. En cas de doute sur la qualité, il est préconisé de sécuriser avec 1 000 mg/kg. Cette indication est notée dans la liste des additifs de l’étiquette.

Les brebis qui allaitent en priorité

Les enrubannages récoltés précocement sont à réserver en priorité aux brebis qui allaitent. Il est également possible de distribuer quelques bottes aux agneaux d’herbe lors de la rentrée en bergerie afin de faciliter la transition. Pour les brebis, l’enrubannage peut être rationné à environ 1 kg de matière sèche par jour. Ce mode de distribution est fortement conseillé en fin de gestation afin de limiter les prolapsus. En lactation, le rationnement du fourrage humide et la mise à disposition de sec (foin ou paille) limitent les risques sanitaires. Si la botte est offerte à volonté dans un râtelier, il est utile d’évaluer le niveau de consommation. Il faut compter environ 2 kg de matière sèche distribués par brebis en lactation et par jour. Pour faire le calcul, sachez qu’une botte d’enrubannage de diamètre 120 et dosant 60 % de matière sèche pèse environ 240 kg de matière sèche.

Les plus lus

Maxime Taupin
« On a beaucoup diversifié, j’ai besoin de revenir au métier d’éleveur ovin »
Maxime Taupin est en Gaec avec ses parents sur une exploitation multi-ateliers, entre troupe ovine, grandes cultures, vente…
Agneaux à l'engraissement en Afrique du Sud
De l’intérêt des levures dans la ration des brebis et des agneaux
Le fabricant de levures Lallemand présentait une série d’études confirmant l’intérêt de l’ajout de levures vivantes dans la…
Guillaume Maman
« J’ai créé un atelier ovin complémentaire des grandes cultures avec un minimum d’investissement »
Dans le nord-est de l’Aube, Guillaume Maman a repris l’exploitation familiale orientée grandes cultures et a créé un atelier ovin…
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis
« Nous devons nous réapproprier la mort de nos animaux »
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie…
Samuel Bulot, président de l’Institut de l’élevage.
« L’Institut de l’élevage doit venir dans les cours des fermes »
Samuel Bulot a été élu président de l’Institut de l’élevage le 13 juin. Éleveur laitier bio en Côte-d’Or, il mesure l’…
Laurent Loury, sélectionneur ovin
"A cause de la FCO, je vais manquer d’agneaux, de brebis et mes reproductrices sont bloquées sur ma ferme"
Laurent Loury est sélectionneur de brebis Ile de France dans l'Oise. Son troupeau est contaminé par la FCO3, les pertes animales…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre