Des brebis F1 Grivette en Mayenne

Nous sommes en Mayenne, sur la commune de Grez-en-Bouère, entre Sablé-sur-Sarthe et Château-Gonthier, au nord de la région Pays de la Loire. Depuis le mois d’août et le départ à la retraite de son père Sylvain, Teddy Bourget a repris seul l’exploitation ovine. Depuis des années, le Gaec Bourget devenu l’EARL Bourget élève environ 350 F1 Grivette et 350 Romane qu’il mène ensemble et une centaine de Texel. Pour un total de 800 brebis sur 125 ha.
« Les F1 Grivette et les Romane agnellent presque toute l’année, sauf en juillet et en août, indique Teddy Bourget. Nous avons une préférence marquée pour les F1 Grivette qui ont des caractéristiques bien adaptées à la situation actuelle et pour le futur ». Le jeune éleveur veut dépendre le moins possible des achats extérieurs, comme la poudre de lait ou l’aliment.
Rusticité et agneaux robustes
Parmi les qualités de la F1 Grivette, il cite la rusticité, le désaisonnement et des agneaux bien robustes qui poussent vite grâce à la qualité laitière des mères. La prolificité est certes un peu moins élevée que la Romane « mais ça nous convient tout à fait ». Teddy apprécie également le caractère calme de la Grivette. Son système d’exploitation est un peu complexe mais « on peut dire que les F1 Grivette et les Romane sont en accéléré alors que la Texel est avec un agnelage par an ».
Son père a découvert la F1 Grivette voici bien des années en se renseignant, notamment en lisant Pâtre. Et, avec son fils, ils n’ont jamais été déçus. L’élevage achète chaque année auprès d’un multiplicateur entre 60 et 80 agnelles, dont ils sont toujours très satisfaits.