Cotations Creux saisonnier en France FLECHE BAS GAUCHE
La baisse saisonnière du cours de l’agneau, habituelle en cette période de l’année, s’est poursuivie en février. Le recul de la consommation, la hausse des abattages et la chute du prix des peaux ont accentué la tendance. À 5,88 €/kg de carcasse début mars, le prix moyen pondéré des régions calculé par FranceAgriMer était ainsi inférieur de 42 centimes (-7 %) à sa valeur élevée de 2015. Il était en outre inférieur de 1 % (-3 centimes) à son niveau de 2014, mais restait supérieur de 7 % (+41 centimes) à celui de 2013. Dans le même temps, l’agneau britannique cotait 4,23 £/kg de carcasse, soit 1 % de moins qu’en 2015. Ce repli a toutefois été accentué en euros (-7 % à 5,40 €/kg de carcasse) en raison de la dépréciation de la livre sterling par rapport à la monnaie européenne.
France La baisse du cheptel se poursuit FLECHE BAS GAUCHE
Le cheptel français de brebis et d’agnelles saillies s’est à nouveau replié de 2 % fin 2015, à 5,37 millions de têtes. À 3,8 millions de têtes, les effectifs de brebis et agnelles saillies allaitantes étaient en recul de 2,7 % par rapport à l’année précédente (-106 000 têtes). Le cheptel de brebis et agnelles saillies laitières était en revanche quasiment stable (-0,2 %/2014, soit -3 000 têtes), à 1,57 million de têtes. Entre 2000 et 2015, le cheptel ovin reproducteur français a perdu plus d’un quart de ses brebis, avec une baisse particulièrement marquée du cheptel reproducteur allaitant (-1,9 million de brebis, soit -33 %). Le cheptel reproducteur laitier s’est mieux maintenu, avec un repli de seulement 2 % depuis 2000 (-30 000 brebis et agnelles saillies laitières).
Nouvelle-Zélande Moins d’exports en 2016 FLECHE BAS GAUCHE
D’après les nouvelles prévisions publiées en février 2016 par Beef and Lamb New Zealand, la baisse des naissances d’agneaux (repli du cheptel reproducteur et de la productivité numérique), la hausse du taux de rétention d’agnelles et le recul des abattages de réformes (cheptel prévu en légère hausse en juin 2016) devraient entraîner une chute de la production néo-zélandaise de viande ovine sur la campagne 2015-16 (oct. 2015-sept. 2016). Les exportations de viande ovine sont ainsi prévues en baisse de 9 % par rapport à la campagne précédente. Face au tassement de la demande chinoise, la réorientation des envois pourrait néanmoins limiter la baisse des volumes de viande ovine néo-zélandaise exportés vers l’UE.