Aller au contenu principal

Chien de conduite
Comment bien choisir son border collie

Vous avez arrêté votre choix sur la race border collie, reste à choisir le chiot qui va correspondre à vos attentes.

Chiots border-collie âgés de sept semaines. Celui de droite s’est avéré beaucoup plus précoce au troupeau.
Chiots border-collie âgés de sept semaines. Celui de droite s’est avéré beaucoup plus précoce au troupeau.
© A.B

Une fois définis le type de border dont vous avez besoin et la portée ou vous allez vous servir, il faut s’assurer que toutes les garanties légales sont respectées : déclarations de saillie, de naissance et inscription de la portée auprès de la SCC (Société centrale canine) ou de l’ISDS (International sheep dog society) s’il s’agit d’un chien d’importation et disponibilité des certificats de tests des tares oculaires et dysplasie de la hanche des parents.

Si le propriétaire de la portée est un voisin, il est bon de voir l’évolution des chiots entre cinq et huit semaines, et le cadre de vie dans lequel ils grandissent (lumière, propreté, activité extérieure…). Il faut prêter attention à l’état général des chiots (dodus aux yeux pétillants, joyeux…), autant de signes de bons soins et de bonne santé. Observez leur attitude vis-à-vis de l’homme. La précipitation pour rentrer en contact, la recherche de caresses… sont des preuves que l’éleveur s’occupe de sa portée et que les chiots ont l’habitude de visites et de contacts. Ne pas hésiter à sortir la totalité de la portée du lieu de vie habituel et promener les chiots en provoquant des bruits inhabituels de façon à détecter d’éventuels animaux sensibles ou bien téméraires car il faut éviter les animaux peureux.

EN CAS D’HÉSITATION

Si vous hésitez entre deux chiots, prenez-les individuellement, ce qui peut modifier des comportements par rapport aux constats réalisés au sein de la portée, et refaites les exercices pour tester le caractère (bruits, relations à l’homme…). Prenez également conseil auprès de l’éleveur pour savoir ce qu’il a observé, surtout s’il lui en reste plusieurs !

Pour éviter des défauts handicapants, vérifiez l’alignement des mâchoires et les testicules pour les mâles. Il ne faut pas faire trop attention au marquage de la robe, mais préférer que le noir prédomine sur le blanc et s’assurer qu’au moins un des deux parents est de couleur noire et blanche ou tricolore (noir, blanc et feu).

Une fois le chiot choisi, place aux formalités. L’identification des chiots est obligatoire (par tatouage ou par puce électronique) pour la vente qui ne doit pas se faire avant huit semaines d’âge. Le naisseur des chiots est tenu de se charger du changement de propriétaire qui lui coûte trois euros et fournit carnet de vaccination et attestation de vente. Pour les factures, la TVA est à 5,5 %.

VACCINS À JOUR

On recommande aux vendeurs de fournir également une fiche sur la race et les besoins de l’animal (rappel des vaccins, vermifuge, nourriture) et un bulletin d’adhésion au club de race. Il peut être joint une photocopie des résultats concernant les examens oculaires et de dysplasie des parents et une fiche individuelle d’examen (certificat de bonne santé) si le cédant n’est pas détenteur du certificat de capacité en élevage canin.

Les plus lus

<em class="placeholder">Mathilde Poulet</em>
« Je travaille comme technico-commerciale avant de m’installer en élevage ovin »
Prendre son temps pour construire un projet viable et profiter de l’expérience du terrain en amont, voilà les objectifs de…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis
« Nous devons nous réapproprier la mort de nos animaux »
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie…
<em class="placeholder">Christophe Holtzer et Éric Arnould</em>
« Je facilite la reprise de ma ferme ovine »
Dans les dix ans à venir, 61 % des éleveurs ovins prendront leur retraite. Face à ce constat alarmant, Éric Arnould a…
Pôle ovin au Sommet de l'Elevage 2024
Sommet de l’élevage – Face à la FCO, le pôle ovin en demi-teinte
Le Sommet de l’Elevage ouvre ses portes du 1er au 4 octobre à Clermont-Ferrand. Le contexte sanitaire n’a pas permis la…
<em class="placeholder">Agneau et brebis en bergerie</em>
L’appli Robustagno pour améliorer la survie des agneaux
La survie des agneaux se joue lors de plusieurs moments clés, dès la mise en lutte des brebis jusqu’à la mise bas. L’…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre