40 points critiques de bien-être en abattoir de petits ruminants
Après les conditions de transports des animaux et d’abattage, c’est au tour des conditions d’élevage et de l’étiquetage d’être à l’étude au niveau de l’Union européenne, et ce pour chaque espèce d’animaux d’élevage.
Après les conditions de transports des animaux et d’abattage, c’est au tour des conditions d’élevage et de l’étiquetage d’être à l’étude au niveau de l’Union européenne, et ce pour chaque espèce d’animaux d’élevage.
La commission agricole européenne continue son travail sur le bien-être animal, comme affiché depuis l’élaboration de la stratégie de la fourche à la fourchette. En élevage ovin français, le bien-être animal fait l’objet de plus en plus de réglementations, mais ce n’est pas le cas dans toute l’Union européenne. Le 26 octobre, la commission agriculture a voté le projet de rapport visant à une meilleure caractérisation des règles de bien-être animal à respecter et à harmoniser dans l’ensemble des États membres. Cette proposition se veut distinguer chaque espèce afin de mieux prendre en compte les spécificités de chaque filière, et donc de l’élevage ovin. Ainsi, il est plus aisé de dimensionner les mesures de financement, jugées indispensables pour permettre le progrès, selon les élevages. Pour mettre en avant les efforts effectués par les éleveurs, un système d’étiquetage (basé sur le volontariat dans un premier temps) serait mis en place. Selon les effets constatés, les eurodéputés pourraient rendre l’étiquetage bien-être animal obligatoire sur le long terme.
Le 8 novembre, l’autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) publiait ses recommandations pour le bien-être des petits ruminants à l’abattoir. La commission européenne dispose donc désormais des recommandations scientifiques pour réduire les différentes menaces au bien-être animal identifiées dans cette étude. D’après le panel scientifique, 39 des 40 points critiques relèvent d’interventions d’employés d’abattoirs. Ainsi est-il proposé d’inclure la prise en compte de la sensibilité des animaux dans la formation des travailleurs, notamment lors de l’étourdissement et de la saignée. De plus, les conditions de travail seraient à revoir afin d’éviter les mauvais gestes dus à la fatigue des ouvriers.
Le saviez-vous ?
De la fourche à la fourchette prévoit une révision de la réglementation européenne sur le bien-être animal en élevage, transport en abattage pour 2023, et un étiquetage européen sur ce thème pour 2024.