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Agneau presto s’intègre dans les nouveaux noms des morceaux en libre-service

Les nouvelles dénominations de la viande ovine en libre-service reprennent la philosophie de l’Agneau presto pour simplifier l’achat en grande surface.

Bonjour pavé, tranche ou noisette sur les étiquettes ! Au 13 décembre 2014, tous les morceaux de viande en libre-service devront arborer de nouvelles dénominations qui se veulent plus compréhensibles pour le consommateur.

Pour le boeuf, le veau ou l’ovin, les nouvelles étiquettes comprendront le nom du morceau, le niveau de qualité et la destination culinaire. Pour les noms des morceaux, place à la simplicité avec des noms génériques comme tranche, pavé, sauté ou rôti. Certains noms méconnus des carcasses bovines comme l’araignée, le dessus de palette ou la poire sont désormais étiquetés sous l’appellation steak. Pour la viande ovine, les nouvelles dénominations génériques (tranche, pavé, noisette, rôti, sauté…) avaient déjà commencé à être popularisées par la démarche Agneau presto. Autre innovation sur l’étiquette : une, deux ou trois étoiles indiqueront le niveau de qualité. Pour les cuissons rapides, les trois étoiles s’afficheront sur les pièces les plus tendres. Pour les cuissons lentes, les trois étoiles seront réservées au morceau les plus moelleux.

Enfin, la nouvelle étiquette intègrera un petit pictogramme et une mention indiquant la destination culinaire : à griller, à rôtir ou à mijoter.

Pour Interbev qui a mis en place cet accord interprofessionnel, la nouvelle étiquette permettra aux clients de mieux comprendre et mieux acheter la viande pré-emballée. Car aujourd’hui, les consommateurs passent en moyenne deux à trois fois plus de temps au rayon boucherie libre-service que dans les autres rayons. Et en moyenne, un consommateur français ne connaît que six morceaux. Seuls 12 % connaissent plus de dix morceaux.

Sans les conseils d’un boucher, un client de grande surface doute sur la qualité et le mode de préparation à réserver aux produits qu’il choisit. Au final, l’achat de viande en barquette est trop souvent vécu comme une loterie et, de peur de perdre, certains consommateurs refusent de jouer…

La nouvelle dénomination des morceaux en rayon libre-service est un choc de simplification qui trouve écho auprès d’Agneau presto. Cette campagne vise à rajeunir les consommateurs en proposant une découpe adaptée au mode de vie actuelle avec des steaks, des émincés, cubes, des hachés, des mini-rôtis, faciles et rapides à préparer pour les repas du quotidien. « Depuis six ans qu’Agneau presto a été lancé, nous avons transformé l’offre pour la rendre plus facile à cuisiner pour les familles moins nombreuses », explique Denis Lerouge en charge de la communication produit et de la promotion à Interbev.

Aujourd’hui 80 % des grandes surfaces présentent au moins trois références Agneau presto. Et en moyenne, c’est six produits type Agneau presto qui sont proposés contre trois il y a trois ans. Tous les produits n’arborent pas forcément le logo presto mais Interbev, Eblex et Bord Bia (les trois initiateurs d’Agneau presto) proposent des autocollants et autres outils de promotion sur les lieux de vente pour
mettre en valeur la découpe. Par exemple, une étiquette avec un QR code à scanner avec son smartphone renvoie vers le site www.agneaupresto.com pour découvrir, directement en rayon, des recettes simples, faciles et rapides associées aux découpes.
« C’est du travail de faire évoluer l’offre, reconnaît Denis Lerouge d’Interbev, mais nos efforts portent leurs fruits et nous observons une légère augmentation du taux de pénétration, à 32 %, chez les moins de 35 ans ».
Espérons qu’avec les nouvelles étiquettes, les jeunes et moins jeunes consommateurs retrouvent du plaisir à choisir leur viande.

 

Plus d'infos sur www.la-viande.fr

CHIFFRES CLÉS

• 35 % des références en linéaires respectent le cahier des charges presto

• 75 % des magasins en Île-de-France et 90 % dans les autres régions présentent au moins trois produits avec une découpe presto.

• 3,1 kilos équivalent carcasse de viande ovine consommée en France par habitant et par an

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