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30 agneaux volés dans une bergerie

France 3 Occitanie, le 21 juin

Il y a encore quelques jours, une trentaine d’agneaux vivaient dans la bergerie de Luc, à Saint-Bauzille-de-Montmel dans l’Hérault. Mais la semaine dernière, en pleine nuit, c’est un véritable commando qui a débarqué pour voler tout son bétail. L’éleveur raconte que les voleurs "ont décalé les mangeoires, poussés les barrières qui étaient en place et ils ont tout chargé". Quelques kilomètres plus loin, à Saint-Jean-de-Cornies, David a lui aussi était victime d’un vol. Lors du week-end de l’Ascension, on lui a dérobé 12 chevreaux. Pour ces jeunes éleveurs, ces vols à répétition sont un énorme coup dur. L’élevage en garrigue est une entreprise très peu aidée et extrêmement fragile. Cette perte de trésorerie peut-être fatale aux exploitations. Luc ne sait pas s’il va « pouvoir continuer comme il faut » et payer ses emprunts. Pour l’instant, les deux éleveurs ne savent pas si les assurances vont les indemniser

Libération, le 26 juin

Une éleveuse du Larzac raconte comment son troupeau de brebis a été attaqué par un loup en pleine journée. Le plus effrayé ne fut pas la bête, contrairement aux idées reçues sur la méfiance de l’animal envers l’homme. Pour Brigitte Muret, la peur était inattendue « bon nombre de gens prétendent haut et fort que « le loup craint l’homme et donc qu’il n’est pas dangereux pour lui ». Comment ai-je pu croire un instant que les loups ont tous le même comportement ? ». L’éleveuse pensait que sa présence « devait suffire à éloigner l’animal et à protéger mon troupeau. Le loup peut déceler ma présence à des kilomètres à la ronde m’avait-on dit ». Mais elle raconte cette attaque survenue à 9 heures du matin où elle a fini par ne plus penser aux brebis mais à « sauver sa peau ». Elle s’interroge donc sur l’avenir de la profession.« Avec le loup dans nos troupeaux, aucun avenir n’est possible pour la profession des bergers. Combien de temps cette situation va-t-elle encore durer ? ».

La Nouvelle République, le 15 juin

Les éleveurs ovins du Montmorillonnais bénéficient de cours favorables mais sont confrontés au retour précoce d’un parasite particulièrement agressif. Le 13 juin dernier, Poitou Ovin tenait son assemblée générale à Adriers, dans la Vienne. L’occasion pour Denis Bergeron, président de Poitou Ovin depuis juillet 2016 de parler du retour précoce d’un parasite particulièrement agressif dans le Montmorillonais : les asticots de la mouche Wolfarthia. Pour le président « c’est un gros souci qui revient cette année. Les premiers cas sont apparus fin mai ». Ces asticots se développent dans les ongles et les parties génitales des animaux ce qui pénalise les éleveurs car « cela demande beaucoup de surveillance pour les éleveurs et les bêtes souffrent. C’est infernal », souligne le président. L’Alliance pastorale va commencer des essais de produits vétérinaires. « On essaie beaucoup de choses, – l’ail aux vertus répulsives contre les insectes –, mais on attend toujours quelque chose d’efficace » s’inquiète Denis Bergeron.

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