Presse
CNews, le 17 décembre
Le fromage, la viande ovine et le vin, bons pour le cerveau ?
Une bonne nouvelle pour les amateurs de fromage et de vin rouge, leur consommation (sans excès) serait bonne pour le cerveau. C’est en tout cas la conclusion d’une étude de l’Université d’État de l’Iowa aux États-Unis, basée sur un échantillon de presque 1 800 personnes âgées de 46 à 77 ans. Leurs habitudes alimentaires ont été étudiées à la loupe et il apparaîtrait que les personnes mangeant fréquemment du fromage auraient moins de troubles cognitifs liés à l’âge, notamment en fin de vie. Le vin rouge et la viande de mouton (et pas les autres) participeraient également au maintien si ce n’est l’amélioration des performances cognitives. Attention toutefois aux raccourcis un peu faciles, gardons en tête que la longévité du corps et de l’esprit passe aussi par de l’exercice physique et mental quotidien et un régime alimentaire équilibré.
De la gendarmerie à la bergerie
Christophe Salmon n’a vraiment un parcours classique. Jeune retraité de 52 ans, Christophe Salmon a troqué l’uniforme bleu de la gendarmerie pour enfiler la cotte verte de l’éleveur. Il a en effet rejoint l’exploitation de Grégoire de Mathan qui élève 550 brebis dans le Calvados pour un poste d’ouvrier agricole. Après 27 ans passés à différents postes de la gendarmerie, il a profité de sa retraite pour « donner un coup de main à un voisin agriculteur ». C’est ce dernier qui met en relation l’ancien gendarme et le moutonnier en recherche de salarié. L’ancien militaire a rapidement pris ses marques, guidé par son employeur, avec qui l’entente a tout de suite été bonne. Il s’occupe aujourd’hui essentiellement de la troupe ovine mais peut, de temps à autre, prêter main-forte sur les 92 ha de cultures que compte l’exploitation. Le profil de Christophe convient parfaitement à son employeur qui dit laisser son élevage en toute confiance à Christophe. Celui-ci approuve : « je suis rigoureux et j’aime le travail bien fait c’est vrai ».
Ours – Loups : montrer ou cacher ?
On montre ou on cache, on regarde ou on ferme les yeux en fonction des contextes et des sensibilités. Les associations de défense des animaux sont prolifiques en photos de braconnage qui d’un ours, qui d’un loup tué d’une balle non identifiée. Mais les mêmes associations sont souvent beaucoup plus réticentes à illustrer le calvaire d’une brebis à moitié dévorée mais encore vivante, d’un cheval écorché qui attend le coup fatal qui sera porté par son propriétaire, sous le choc. Sergio Dalla Bernardina expose, dans un court essai dans la revue de l’Inrae, les enjeux de la divulgation de photos « chocs » incriminant les super-prédateurs. Les quelque 10 374 ovins, 425 caprins et 160 bovins recensés par la DDTM-DREAL Auvergne Rhône-Alpes en 2019, victimes du loup et de l’ours, n’ont pas pu bénéficier de l’étourdissement prôné par les défenseurs des animaux et, pourtant, ils existent bel et bien. L’auteur de l’essai démontre que ces associations ne montrent finalement que ce qui les arrange, en occultant une bonne partie de la vérité qui nuirait à la bonne réputation des plantigrades et grands canidés.