Onze millions de boucles ovines distribuées par trois fabricants
En 2019, plus de 65 000 exploitations ovines détenant 5,3 millions de reproducteurs ont déclaré leurs animaux à la base de données nationale d’identification (BDNI) selon les infos compilées par Idele. Les petits détenteurs ovins, avec moins de 10 reproducteurs, représente 46 % des fermes pour seulement 3 % des animaux. Ces petits détenteurs se retrouvent principalement dans l’ouest de la France (Bretagne, Calvados, Mayenne…). Ces petits détenteurs déclarants sont proportionnellement moins présents en Haute-Corse, en Lozère ou dans les Alpes-de-Haute-Provence. À l’inverse, seuls 13 % des exploitations ont plus de 200 ovins mais ils détiennent 73 % du cheptel national. Pour identifier le cheptel, les éleveurs ont commandé 9,4 millions de repères dont 4,8 millions de boutons électroniques, 3,5 millions de pendentifs conventionnels (non électroniques), 690 000 barrettes électroniques et 460 000 barrettes conventionnelles. À cela s’ajoute 1,3 million de repères dans les élevages détenant à la fois des ovins et des caprins.
Datamars progresse grâce aux barrettes
Le double bouclage des agneaux n’est pas une obligation réglementaire. Mais, par simplicité, certaines zones préconisent la commande de boucles électroniques et conventionnelles. L’an dernier, trois fabricants ont fourni 11,3 millions de repères aux départements pour les petits ruminants. Le marché reste largement dominé par Allflex-Chevillot (58 % du volume), malgré un recul de 7 % par rapport à l’année 2018 et 19 % par rapport à 2017. Datamars (29 % du volume) progresse de 7 % en 2019, notamment grâce à leurs marques auriculaires de format barrette (Fet tag et Tagfaster). Reyflex fournit 13 % des marques auriculaires.