Cotations
Œuf : activité réduite, ruptures et envolée des prix
Marché et prix de de l’œuf jeudi 17 mars, dans un contexte de grippe aviaire critique.
Marché et prix de de l’œuf jeudi 17 mars, dans un contexte de grippe aviaire critique.
Calibré : Aucun changement de ton sur le marché de l’œuf calibré ce jeudi, puisque la situation ne fait qu’empirer dans les Pays de la Loire. Les disponibilités en code trois sont insuffisantes et pour s’approvisionner les acheteurs doivent consentir à de nettes hausses, ou se rabattre sur du plein-air voire du bio. Plusieurs opérateurs rapportaient n’être pas en mesure de répondre aux commandes et affichaient des ruptures.
En tout-venant vers le conditionnement, les prix ont continué de monter dans un contexte de manque d’offre mais les centres se jugent à bout de souffle et négocient âprement avec la grande distribution la revalorisation de leurs tarifs. A noter, les filières sans-OGM sont particulièrement concernées par les conséquences de la guerre en Ukraine et faute de substitution possible au tournesol ukrainien certains en sont réduits à abandonner momentanément la démarche.
Production d'ovoproduits ralentie
Industrie : La situation s’aggrave pour les industriels français de l’œuf qui ne sont plus en mesure de maintenir leur rythme de production. Ils sont confrontés à des fortes perturbations de leurs approvisionnements. D’une part à cause des abattages et des cas de grippe aviaire dans les Pays de la Loire, mais aussi car certains de leurs fournisseurs français comme européens rompent les contrats à la suite de l’envolée des prix de l’aliment dans le sillage de la guerre en Ukraine. Dans le même temps, les disponibilités spot en France sont extrêmement limitées, la cotation a d’ailleurs été réalisées sur des volumes particulièrement restreints et sur des bases de prix en forte hausse. Dans ce contexte, les fabrications d’ovoproduits accusent le coup et les utilisateurs voient leurs livraisons se réduire et rester limitées. A cela s’ajoutent des pénuries d’emballages, cartons et plastiques, qui compliquent encore la logistique du moment.