Contenu partenaire
McDonald’s France et les agriculteurs s’accordent sur l’importance de la vie des sols
Lors de la quatrième étape de son McDonald’s Agri Tour, le restaurateur a fait halte au coeur d’un bassin céréalier, près d’Orléans. La stratégie filières durables à horizon 2030 de McDonald’s se décline aux grandes cultures. Les agriculteurs sont associés à la réflexion, avec des ateliers sur la vie des sols et la biodiversité.
Lors de la quatrième étape de son McDonald’s Agri Tour, le restaurateur a fait halte au coeur d’un bassin céréalier, près d’Orléans. La stratégie filières durables à horizon 2030 de McDonald’s se décline aux grandes cultures. Les agriculteurs sont associés à la réflexion, avec des ateliers sur la vie des sols et la biodiversité.
« Optimiste et non fataliste. » Les mots d’Eloi de la Celle, directeur Achats qualité logistique environnement de McDonald’s France, traduisent la volonté de « coconstruire » une stratégie filières durables. La dynamique n’est pas nouvelle. McDonald’s a déjà adopté le « 0 » insecticide de stockage dans la filière blé utilisé pour la fabrication des petits pains. « Nous ne pouvons pas ignorer les attentes sociétales. Nous avons fixé un objectif de - 35 % de gaz à effet de serre pour 2030(1). C’est un des enjeux de nos discussions avec les producteurs. »
Agriculture : des filières locales pour McDonald’s
McDonald’s France se positionne en véritable acteur de la transition agroécologique du territoire. Dans le Centre-Val-de-Loire, 278 agriculteurs sont sous contrat. Les céréaliers du secteur alimentent la filière blé Bimbo, qui fournit les petits pains. La contribution de la région représente 16 500 tonnes livrées, soit 43 % de ses volumes totaux. Cette filière est certifiée CRC© depuis 2019 et label rouge depuis 2020.
Des agriculteurs accompagnés sur le terrain dans leur transition agroécologique
McDonald’s veut garder le rythme en matière d’innovation et de déploiement de pratiques agroécologiques, notamment autour du sol. En guise de tour de champs, l’enseigne a réuni des acteurs de la filière céréalière. Tous s’accordent sur les leviers de progrès et les freins. « Nous avons axé le travail de notre journée sur la biodiversité et la vie des sols », rappelle Eloi de la Celle. Dans le Val-de-Loire, Sébastien Quentin, conseiller à la chambre d’agriculture, a partagé les pistes étudiées par le groupe GIEE Régen’Air Sol. « Pour la production de blé de force sensible au manque d’azote, des féveroles ont été semées en couvert. La démarche permet de gagner 30 à 40 unités. » L’intégration de légumineuses dans la rotation apporte aussi un intérêt agronomique, mais les exploitants agricoles pointent le manque de débouchés. « On n’a pas de solution miracle. Nous sommes dans un accompagnement de long terme », note Sébastien Quentin.
Maintenir la rentabilité des fermes
En parallèle, les exploitations doivent maintenir leur niveau de rentabilité. Alexandre Leconte, de l’ONG Earthworm Foundation, de l’équipe Sols Vivants, le rappelle : « moins de fertilisation, c’est aussi moins de rendement et moins de biomasse. Nous devons rester dans un objectif de valorisation économique ». Autre piste : les progrès génétiques. « Les variétés sont plus résistantes aux maladies et compatibles avec les attentes des meuniers. Mais chaque réponse variétale est adaptée à un contexte pédoclimatique, avec des progrès potentiels importants », positive Cyrille Gaujard, ingénieur régional Arvalis. McDonald’s refuse donc d’opposer productivité et transition écologique.
(1) 35 % d’émissions de GES par transaction sur le périmètre élargi (en prenant 2005 comme année de référence
« Il ne faut pas de vision utopique de l’agriculture. Nous fournissons des efforts. Les agriculteurs implantent des couverts favorables à la biodiversité, mais la gestion des ravageurs est ensuite plus compliquée. Finalement, l’agriculteur prend seul
les risques. Je suis un jeune installé avec des annuités à rembourser. En échangeant, les cadres de McDonald’s comprennent nos enjeux. Je leur dis de continuer à nous écouter. »