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Pastoralisme
L’UMT Pasto décortique le pastoralisme méditerranéen

Du travail en élevage pastoral aux effets de la prédation, en passant par les innovations technologiques, l’UMT Pasto a présenté un large éventail des études en cours lors de la journée d’échange.

Le pastoralisme méditerranéen fait face à de nombreux défis tels que l'amélioration des conditions de travail, le changement climatique ou la prédation.
© B. Morel

Une soixantaine de personnes issues des organismes touchant de près ou de loin au pastoralisme méditerranéen se sont retrouvées à Montpellier le 24 mai dernier, à l'initiative de l'UMT Pasto, pour échanger sur de nombreux thèmes. Sophie Chauvat et Christine Guinamard, toutes deux de l’Institut de l'Elevage, ont débuté la journée en faisant le point sur le travail en milieu pastoral. La diversité des profils et des métiers (éleveurs, berger, …) et de la perception de leur métier par les professionnels eux-mêmes rend l’étude très riche de contenu.

« On distingue deux profils extrêmes chez les bergers, explique Sophie Chauvat. Ceux qui souhaitent avoir un cadre de travail correct, avec des règles et la même protection que le reste des salariés de la société. De l’autre côté, il y a ceux qui vivent leur métier comme une « activité totale », un changement de vie radical qui s’affranchit des règles de la société. Il y a déjà une sorte de confrontation entre ces deux points de vue. »

Les participants ont ensuite pu choisir de débattre de sujets variés à travers des ateliers : innovations numériques, transmission des savoirs pastoraux, effets indirects de la prédation du loup et intégration agriculture – élevage et pastoralisme.

Enfin cette riche journée d’échange s’est terminée par de brèves interventions sur des études et des programmes en cours, tels que le réseau Erasmus du pastoralisme PastorEA ou encore les clôtures virtuelles.

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