Volailles de chair : baisse du coût de l’aliment
Volaille : En avril, selon l’Institut technique de l’aviculture, les cours des principales matières premières utilisées dans l’alimentation des volailles ont poursuivi leur repli, entraînant dans leur sillage les indices du coût matières premières dans l’aliment. Ces derniers se sont repliés entre 1,3 % et 1,7 % pour le poulet, la dinde, le canard à rôtir et la pintade. La baisse a été plus marquée en canard gras (-3,9 %), du fait d’une alimentation de transition hiver/été, qui nécessite moins d’énergie. Seule la filière cunicole n’a pas profité de cette détente, avec un indice qui a au contraire progressé de 1,8 %, en raison d’une hausse des prix de la luzerne et de la pulpe de betterave.
Malgré ce repli mensuel quasi généralisé, l’ensemble des indices dépassent leur niveau de l’an dernier ; +13,4 % pour le poulet standard et +15,3 % pour le label, +11,6 % pour la dinde, +12,4 % pour la pintade, +12,1 % pour le canard à rôtir, +12,7 % pour le canard à gaver et +11,2 % pour le lapin.
Œufs : Les échanges d’œufs calibrés étaient jugés très fluides voire rapides en France en début de semaine. D’un côté, la production demeurait mesurée et les stocks limités. De l’autre, la demande restait régulière voire se révélait plus tonique selon la région et le débouché considérés, avec notamment les dernières commandes anticipées en prévision de l’Ascension. Un contexte qui s’est traduit par un maintien aisé des tarifs, tous calibres confondus, avec parfois une pointe de fermeté chez certains opérateurs.
Plusieurs tendances cette semaine en Europe. En Allemagne et en Belgique, les cours progressent, dans un contexte d’offres plus mesurées pour une demande régulière. La stabilité domine en revanche aux Pays-Bas, tandis que la baisse est de rigueur en Espagne, entre offre stable à un peu plus étoffée sans doute en lien avec une reprise de la production et un ralentissement des exportations pays tiers.