Viande de porc : le Brésil diversifie ses débouchés
Découpe : Le dynamisme confirmé du marché mondial ne profite pas seulement à l’Union européenne. Le Brésil tire aussi son épingle du jeu. Selon le site 3tres3.com, l’association brésilienne de protéine animale (ABPA) a estimé à 732 900 tonnes les exportations de viande de porc (produits frais et transformés) en 2016, soit 32 % de plus en un an. L’embargo russe sur les viandes européennes et américaines perdure, ce qui laisse le champ libre au Brésil qui y réalise 33 % de ses ventes. Suivent Hong Kong (22,7 %) et la Chine (12,1 %). La filière a aussi su tirer son épingle du jeu vers Singapour ainsi qu’en Argentine, au Chili et en Uruguay.
Selon le Marché du porc breton (MPB), la production brésilienne a avoisiné les 3,5 millions de tonnes en 2016, et près de 16 % sont exportées. Un tonus mondial bienvenu, l’heure étant au contraire à la chute de la consommation intérieure, qui est passée en un an de 15,1 kg/hab à 14,4 kg/hab.
Porc : En Allemagne, le bras de fer entre grands abattoirs et éleveurs a tourné à l’avantage des industriels. La cotation a perdu 5 centimes hier, laissant entrevoir un affaissement des autres références nord européennes et sans doute espagnole. Un repli qui ne devrait toutefois par prédire de l’avenir ; si la revalorisation insuffisante des prix de la viande incite l’aval à la prudence, l’offre s’annonce toujours mesurée pour les semaines à venir.
Porcelet : Les abattages français de porcelets ont reculé de 2,7 % entre 2015 et 2016 selon les dernières données Agreste, pour n’atteindre que 288 000 têtes. Une baisse d’activité qui ne s’est pas ressentie sur les volumes produits, en hausse de 3,4 % à 3 859 tonnes équivalent carcasse, du fait de l’alourdissement du poids moyen à l’abattage.