Décrochage du porc frais
Viande de boucherie : repli des achats au 1er semestre
Si les courses des ménages français en viande rouge sont restées à des niveaux quasi identiques à ceux de l’an dernier, elles ont toutefois fléchi en viande blanche.
Si les courses des ménages français en viande rouge sont restées à des niveaux quasi identiques à ceux de l’an dernier, elles ont toutefois fléchi en viande blanche.
Sur les six premiers mois de l’année, les achats des ménages Français en viande de boucherie fraîche pour leur consommation à domicile, ont reculé de 2,4 % sur un an, comme le montrent les données de Kantar publiées par FranceAgriMer. En cause, le repli chronique du porc frais (-5,7 %) plombée par la mauvaise tenue de la demande en longe (-4,2 %) mais surtout par le manque d’intérêt pour les autres morceaux (-13,4 %). Et ce malgré le repli du prix moyen d’achat de 5,1 % à 7,57 euros/kg.
Le désintérêt des ménages est aussi de rigueur pour les élaborés de viande de boucherie (y compris haché) (-4,5 %). Ainsi, les saucisses fraîches à cuire chutent de 14,2 %, à mettre en lien notamment avec la météo estivale plutôt pluvieuse, qui n’incitait pas à la consommation de ce produit. En revanche, la viande hachée fraîche stagne ne reculant que de 0,7 %. La fermeté est de mise pour le porc demi-sel qui progresse de 5,3 %.
A contrario du porc, la viande rouge a mieux résisté. Sur l’ensemble des six mois de l’année, les volumes affichent des hausses de 0,6 % pour le bœuf, 1,2 % pour le veau et de 1,1 % pour la viande ovine. Au même temps, les prix dans les rayons ont respectivement évolué de +0,4 %, -0,9 % et +2,9 %.