Viande bovine : commerce contrasté
Gros bovins : En viande bovine, les opérateurs disent commencer à sentir l’effet des fêtes de fin d’année et la recherche d’une qualité supérieure chez les détaillants. Les prix des pièces nobles sont revalorisés, notamment en filet. Dans la gamme plus ordinaire, la météo qui n’est pas au grand froid limite l’engouement pour les plats mijotés hivernaux et certains opérateurs se disent déçus des ventes des morceaux à braiser. La demande reste bien orientée pour la viande hachée mais les abattoirs dénoncent l’impossibilité de valoriser correctement les vaches allaitantes via ce débouché.
Veaux : Les cours des petits veaux laitiers se stabilisent à leurs bas niveaux. Les animaux sont moins triés, les acheteurs ont en effet un peu plus de besoins alors que l’offre est moins abondante sur certains marchés en vif. Le commerce est donc un peu plus actif que lors des mois précédents, mais les prix ne montrent pas encore de signes de reprise.
Ovins : La Nouvelle-Zélande reste le fournisseur majoritaire de viande ovine de l’Union européenne. Sur les huit premiers mois de l’année, ses envois ont presque atteint 139 000 tonnes équivalent carcasse (téc), soit 6 % de plus qu’à la même période de l’an dernier et 0,4 % de plus qu’en 2013, selon la Commission Européenne. L’Australie a fourni près de 12 300 téc sur cette période, soit un recul de 19 % par rapport à 2014.