Veaux : la demande est disparate
Gros bovins : Première semaine de cinq jours, absence de fériés à l’horizon, l’activité reprend sur un rythme plus soutenu. Les abattoirs sont au rendez-vous mais la demande s’oriente principalement sur les vaches ordinaires ou les réformes laitières, au grand dam des éleveurs allaitants qui ne voient pas les cours grimper comme ils le souhaitent. Les marchés au sud de la Loire semblent un peu mieux lotis, ils pourraient prochainement bénéficier de l’arrivée des premiers estivants qui dynamisent la demande en viande, du secteur de la restauration notamment.
Veaux : Sur le marché de la viande, certains opérateurs notent une demande très hétérogène qui se concentre notamment sur le carré ou la longe. Pour éviter de devoir gérer un déséquilibre matière trop important, les abattoirs augmentent le prix de ces pièces et réajustent à la baisse les autres morceaux, notamment ceux à bouillir ou braiser, moins recherchés au mois de juin.
Ovins : Selon Agreste, la consommation française de viande ovine a dépassé 18 000 téc au mois de mars, soit 14 % de plus que l’an passé. Sur l’ensemble du premier trimestre, elle reste néanmoins stable, le mois de mars semblant avoir profité de la proximité de Pâques.