Un marché de l’œuf assez hétérogène, l’ovoproduit parfois à la peine
L’évolution des prix des œufs français, au 8 février 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
L’évolution des prix des œufs français, au 8 février 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
Œuf de table : L’ambiance commerciale était bien plus régulière cette semaine, maintenant les blocages levés. Les opérateurs jugent la demande des centres tonique, toujours bien orientée. Vers les grossistes, l’activité est assez variable mais le marché semble plus équilibré que les jours précédents ce qui conduit plusieurs opérateurs à stabiliser leurs prix.
Industrie : Sur le marché de l’œuf destiné aux casseries, on note encore de nombreux avis divergents. Il apparaît net que les marchandises sous laissez-passer sanitaires peinent à trouver preneurs, même si elles sont moins nombreuses qu’il y a quelques semaines, de nombreux lots ayant été réformé. Les besoins spécifiques, par exemple pour la séparation où en code 1 et 2, restent parfois plus difficiles à satisfaire. En œufs de cage de fin de ponte, les échanges en spot sont assez réguliers sur des bases de prix reconduites.
Plusieurs entreprises nous rapportent des commandes assez décevantes, résultats de la baisse de la consommation dans certains secteurs, et aussi des changements de recettes des suites de la grippe aviaire, ce qui pénalise leurs ventes d’ovoproduits. Ils n’excluent pas non plus une certaine pression des importations d’ovoproduits. Néanmoins d’autres se montrent plus optimistes, notamment grâce aux ventes vers la RHD.