Trop de cacao, maigre saison brésilienne en café

Les cours du cacao ont poursuivi leur recul la semaine dernière. Le volume de fèves qui arrivent dans les ports de Côte d’Ivoire serait en hausse par rapport à 2018, comme au Ghana, au Cameroun et au Nigeria. Le début du trimestre est marqué par la fin de la récolte principale, tandis que sur les cacaoyers mûrissent les cabosses de la petite saison. Mais si la récolte de ces derniers mois a été abondante, les arrivées dans les ports décélèrent, estime RaboBank. Du côté de la demande, les broyeurs asiatiques ont fait état d’une croissance marquée de leur consommation de cacao brut, en hausse de 6,32 % à 208 900 t. Les broyeurs américains et européens avaient également noté une demande en hausse.
Les prix du café se sont pour leur part inscrits en très légère hausse. Les prix de l’arabica en 2019 devraient être soutenus par la saison moins abondante au Brésil en 2019-2020, estiment certains analystes. Elle serait toutefois moins faible que lors de la dernière saison « maigre » et ferait face à un production de robusta abondante au Vietnam, ce qui pourrait limiter la hausse des prix.
Les prix du sucre ont connu une semaine calme. La question clef du moment est l’équilibre du marché brésilien. Avec une parité entre l’éthanol et le sucre, les cours ont peu d’opportunités à la hausse ou à la baisse, jugent certains opérateurs, selon qui les producteurs de la principale région productrice du Brésil détiennent désormais le contrôle sur le marché.