Semaine de maintien pour les éleveurs porcins européens
Porc : La semaine du lundi de Pentecôte n’a pas été synonyme d’importants mouvements tarifaires. Au contraire, la tendance était globalement au maintien des grandes références (Allemagne, Pays-Bas, Belgique, France, Danemark). Il n’y a bien que l’Espagne qui ait confirmé son orientation haussière, tout en l’atténuant pour ne pas perdre de son attractivité sur la scène communautaire comme au grand export.
Ce maintien des tarifs — à des niveaux pénalisants pour l’abattage découpe qui peine à revaloriser ses prix de vente mais plus confortables pour les éleveurs — s’explique en partie par une production plus modérée. Selon le Marché du porc breton, les abattages de l’ensemble Allemagne, Pays-Bas, Danemark ont reculé de 2,88 % sur les 21 premières semaines de 2017 par rapport à la même période de 2016. Le repli atteint 4,46 % dans la zone Uniporc Ouest. Bien que toujours de mise, la croissance des volumes tend à s’atténuer en Espagne, avec des abattages en hausse de seulement 2,84 % au premier trimestre.
Porcelet : Le marché européen des porcelets continue de montrer des signes de faiblesse. Les cours hésitent toujours entre plafonnement (Allemagne, Pays-Bas, Danemark) et repli (Espagne, Belgique, France).
Selon le Marché du porc breton, sans être encore suffisante, l’offre est plus étoffée, tandis que les acheteurs sont toujours aussi réticents à payer de tels tarifs faute de certitudes quant à l’évolution des prix des porcs charcutiers à moyen terme. Une ambiance plus mitigée qui se retrouve surtout en France et en Espagne, les états membres du Nord continuant de profiter d’un courant d’affaires régulier vers d’autres pays européens, comme la Pologne, la Roumanie ou l’Italie.