Reprise d’activité sur le marché physique
Les cotations sur le marché physique redeviennent significatives, bien que l’on en soit encore au redémarrage prudent. Comme sur les marchés financiers, les cotations sont plutôt orientées vers la fermeté pour le blé qui, malgré un ralentissement des embarquements pendant les fêtes, conserve, au 6 janvier, une avance de 700 000 t sur l’an dernier, avec 4,3 Mt, alors que le déficit global de l’UE atteint 2,8 Mt. L’appel d’offres algérien permettra de situer la compétitivité de la France par rapport à la concurrence des États-Unis et surtout de l’Argentine, qui pourrait bien être limitée par des problèmes qualitatifs.
Les exportations d’orge se maintiennent et la tendance suit celle du blé. Le maïs confirme sa résistance dans un marché étroit. Le colza s’est raffermi, tiré par le soja, lui-même soutenu par l’optimisme vis-à-vis des négociations sino-américaines. Optimisme qui tend néanmoins à retomber faute de concrétisations tangibles. Les marchés de l’huile de palme et du pétrole, nettement haussiers, restent des facteurs de soutien.