À quelle matière se vouer ?
Les biscuitiers et boulangers ont la vie dure ces derniers mois. À côté des cours du beurre, ceux des œufs tous débouchés confondus continuent leur progression pour atteindre la semaine du 30 août au 7 septembre 1,10 euro le kilogramme pour les œufs d'industrie. « Les entreprises d’ovoproduits tentent de capter les faibles volumes disponibles sur le marché libre français en revoyant chaque jour leur prix à la hausse », expliquait-on dans Les Marchés Quotidien du 8 septembre. Cela ajoute un peu plus à la pression qu’exercent ces deux matières premières sur les comptes de résultat des biscuitiers, boulangers et pâtissiers. Ces fabricants trouvent-ils un peu d’air sur d’autres matières premières ? Pas vraiment. Les relatives stabilités ou baisses pour certaines matières premières comme la farine ne semblent pas compenser la hausse vertigineuse connue sur le beurre depuis six mois. Si les biscuitiers sont aguerris aux techniques de gestion de la volatilité des cours des matières premières du fait de l’utilisation de matières telles que le sucre, le blé ou le cacao qui fluctuent en permanence, les mouvements actuels sur le beurre les obligent à revoir leurs méthodes de fonctionnement.