Céréales
Progression des cours du blé tendre et du maïs
L’activité est assez limitée, notamment à l’exportation, pour laquelle les céréales à paille sont peu compétitives et peu offertes. Du côté des fabricants d’aliments du bétail, l’intérêt se porte majoritairement sur le maïs.
L’activité est assez limitée, notamment à l’exportation, pour laquelle les céréales à paille sont peu compétitives et peu offertes. Du côté des fabricants d’aliments du bétail, l’intérêt se porte majoritairement sur le maïs.
Période du 1er au 8 septembre. En dépit de la faible place qu’il occupe actuellement sur le marché international, faute de disponibilité et de compétitivité, le blé français a observé une progression de ses cotations physiques sur le marché français entre le 31 août et le 7 septembre. Plutôt stables depuis plusieurs jours, les cours ont notamment progressé le 1er septembre sur fond de hausse des productions issues de la zone mer Noire, en particulier russes. Par ailleurs, la bonne demande internationale participe également à ce mouvement haussier. À ce titre, on notera l’achat du Gasc égyptien de 55 000 t de blé russes et la dernière commande algérienne de blé qui, compte tenu des prix observés, devrait intégrer des blés d’origine balte, où la récolte s’est avérée record cette année. Les volumes polonais sont également très compétitifs. Par ailleurs, la Turquie a lancé un appel d’offres pour la livraison de 500 000 t de blé. Sur le marché intérieur, la demande des meuniers est faible, l’industrie étant déjà bien couverte, et la visibilité sur la demande à venir encore bien limitée (effets de l’épidémie de coronavirus).
Du côté des fabricants d’aliments du bétail, l’intérêt se porte majoritairement sur le maïs, le blé étant devenu trop peu compétitif en formule face à lui. Ainsi, des achats sont rapportés sur cette céréale. Les prix du maïs en ont ainsi profité, gagnant quelques euros la tonne cette semaine. À cette demande, il faut ajouter des inquiétudes persistantes concernant la production à venir, compte tenu des conditions sèches qui en perturbent le développement. Dans les champs français, les conditions de culture du maïs bonnes à très bonnes sont estimées en léger retrait par Céré’Obs (FranceAgriMer) au 31 août, à 61 % (62 % la semaine dernière et équivalent à l’an passé). Le stade « 50 % d’humidité du grain » est atteint pour 60 % des surfaces. Des dommages irréversibles dans les parcelles non irriguées sont à prévoir, mais il est encore trop tôt pour mesurer l’étendue des dégâts. En orge fourragère comme brassicole, les cours sont inchangés sur des marchés très calmes.
Exportations au plus bas
Les exportations de céréales de l’UE vers les pays tiers reculent très nettement par rapport à l’an dernier à même époque. Au 6 septembre, elles ne s’élevaient qu’à 2,94 Mt en blé tendre depuis le début de la présente campagne, en repli de 44 %. En orge, elles régressent de 14 % d’un an sur l’autre, à seulement 1,45 Mt. La mauvaise récolte française n’est pas étrangère à ces chiffres en retrait.